Interview de Inger Wolf auteure danoise

Interview de Inger Wolf

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Inger Wolf : Grande voix du polar danois

Inger Wolf est une auteure danoise de romans policiers et de thrillers à succès international qui a fait sa percée en 2006 avec son premier roman « Dark September », qui lui a valu le prestigieux prix du premier roman de l’Académie danoise du crime. Née en 1971 à Herning, au Danemark, elle est titulaire d’un diplôme en anglais et a travaillé pendant de nombreuses années comme traductrice avant de devenir auteure à plein temps.

Les livres à succès de Wolf ont été traduits dans plusieurs langues, et elle est particulièrement connue pour sa série Daniel Trokic, mettant en scène un inspecteur de police qui enquête sur des crimes complexes à Aarhus et dans ses environs, la deuxième plus grande ville du Danemark. Elle écrit également une autre série avec un personnage principal féminin qui est une détective formée en expertises d’incendie. Ses romans se caractérisent par des récits policiers scandinaves atmosphériques qui combinent suspense psychologique et travail de détective classique.

Wolf vit à la périphérie d’Aarhus, près de la forêt et de la mer, où elle puise son inspiration dans son environnement. C’est une voyageuse passionnée qui recueille des idées pour ses livres aux quatre coins du monde. Son foyer comprend un chien nommé Harry Hole, d’après l’un de ses détectives de fiction préférés, et un chat.

L’interview questionnaire de Inger Wolf

Vous écrivez à la main ou au clavier ?
J’écris tous mes livres au clavier. De nos jours, sur un Macbook. En ce qui concerne mes notes, je préfère toujours le stylo et le papier.

Plutôt lève-tôt ou couche-tard ?
Je suis un oiseau de nuit qui s’est transformé en lève-tôt.

Qu’est-ce qui vous pousse à écrire ?
J’ai toujours pensé que c’était une sorte de thérapie et d’évasion. Le monde peut être assez accablant, et c’est en quelque sorte ma façon de lui donner un sens, en particulier à toutes les choses mauvaises qui se produisent. Mais je suis aussi très ambitieuse. Je veux m’améliorer constamment.

À quelle fréquence écrivez-vous vos livres ?
En moyenne, j’écris un livre par an.

Votre plus belle émotion d’auteur ?
C’était probablement quand j’ai tenu un exemplaire de mon tout premier livre entre mes mains. C’était vraiment un rêve devenu réalité.

Le livre qui vous a le plus marqué ?
Eh bien, en fait, Les Rivières pourpres de Jean-Christophe Grangé a été le livre qui m’a lancée dans l’écriture de polars. Avant cela, j’avais écrit un livre dans un autre genre, et j’étais en train d’écrire une suite à ce livre, mais Les Rivières pourpres a vraiment orienté mon esprit dans une autre direction.

Votre recherche la plus bizarre sur Google pour un livre ?
Ce serait probablement lié au nombre de sangsues nécessaires pour aspirer une quantité mortelle de sang d’un être humain. Comme c’était le cas dans Evil Water / Mauvaises Eaux. Ma fille a eu cette idée quand elle avait 14 ans.

Votre lieu de crime idéal ?
Un bel endroit. J’aime le contraste avec le mal.

Votre arme du crime préférée ?
J’aime toutes sortes d’outils, en particulier les marteaux et les haches.

Vos propres intrigues vous font-elles peur ?
Non, pas quand je les écris. Mais parfois je relis quelque chose que j’ai écrit il y a longtemps et je me dis « Je n’arrive pas à croire que j’ai écrit ça. Je dois être malade ».

Votre pire cauchemar d’auteur ?
Probablement si je négligeais quelque chose d’essentiel à l’histoire. Des incohérences majeures dans l’intrigue.

Si vous étiez le méchant, quel serait votre métier ?
Je serais une voleuse de diamants, et je tuerais pour eux.

Crime parfait au supermarché : dans quel rayon ?
Celui avec tous les sacs en plastique qui peuvent servir à étouffer quelqu’un.

Sans le polar, quel genre littéraire choisiriez-vous ?
La fiction dystopique. J’adore 1984, La Servante écarlate et SILO ainsi que la série télé Black Mirror.

Le livre dont vous êtes le plus fier ?
Probablement mon premier polar, Dark September / Noir Septembre. C’était vraiment difficile d’apprendre à écrire dans ce genre, et j’étais si heureuse de recevoir un prix du premier roman de l’Académie danoise du crime pour ce livre.

Où vous sentez-vous chez vous ?
Dans les forêts qui entourent Aarhus, la deuxième plus grande ville du Danemark, ma ville natale et où se déroulent la plupart de mes livres.

* Entretien réalisé en version originale anglaise et traduit en français par mes soins.


Plus d’infos sur Instagram de @ingerwolf

La chronique d’un livre de Inger Wolf

Nid de guêpes de Inger Wolf
Nid de guêpes Inger Wolf

Je m’appelle Manuel et je suis passionné par les polars depuis une soixantaine d’années, une passion qui ne montre aucun signe d’essoufflement.


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