Un thriller d’espionnage contemporain
Laurent Le Baube plonge ses lecteurs dans les méandres obscurs du renseignement français avec « 23ème parallèle Nord », deuxième tome des aventures de Gabriel Sunny. L’auteur orchestre une symphonie de tension où les services secrets évoluent dans un monde aux frontières floues, où les ennemis d’hier deviennent les alliés d’aujourd’hui et où les intérêts géopolitiques se mêlent aux enjeux économiques. Cette œuvre s’inscrit résolument dans la tradition du thriller d’espionnage moderne, héritière des codes établis par John Le Carré tout en explorant les problématiques actuelles qui agitent notre époque.
L’intrigue se déploie comme un échiquier géant où chaque pion dissimule une stratégie plus vaste. Le récit navigue habilement entre les capitales européennes, les déserts du Moyen-Orient et les tours de verre des multinationales, créant une géographie narrative qui épouse parfaitement les contours de la mondialisation contemporaine. Cette dimension internationale confère au roman une ampleur remarquable, transformant chaque lieu en un personnage à part entière, porteur de ses propres codes et dangers.
Le genre du thriller d’espionnage trouve ici un terrain de jeu particulièrement fertile grâce à la toile de fond pharmaceutique choisie par l’auteur. Cette industrie, aux ramifications complexes et aux enjeux colossaux, offre un cadre crédible pour développer une intrigue où corruption, manipulation et violence s’entremêlent naturellement. Le Baube exploite avec pertinence cette thématique d’actualité, transformant les laboratoires en véritables forteresses modernes où se jouent les destins sanitaires des populations.
L’architecture narrative révèle une maîtrise certaine des ressorts du suspense, alternant entre moments d’action pure et séquences d’enquête minutieuse. Cette alternance rythmique maintient le lecteur en haleine tout en lui permettant de saisir la complexité des mécanismes mis en œuvre. Le roman parvient ainsi à concilier l’exigence de divertissement propre au genre avec une ambition plus profonde d’exploration des zones d’ombre de notre société contemporaine.
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Gabriel Sunny : portrait d’un agent du BSI
Gabriel Sunny émerge des pages comme une figure complexe du renseignement français, loin des stéréotypes hollywoodiens de l’espion invincible. Laurent Le Baube façonne un protagoniste marqué par l’expérience, portant les cicatrices physiques et psychologiques de sa capture antérieure. Cette vulnérabilité assumée confère une humanité saisissante au personnage, qui doit composer avec les traumatismes tout en assumant les responsabilités de commandement. Le lecteur découvre un homme tiraillé entre devoir professionnel et aspirations personnelles, notamment à travers sa relation tumultueuse avec Odélia, qui révèle ses failles intimes.
Le BSI, cette organisation fictive aux contours flous, devient le théâtre d’expression du talent tactique de Sunny. L’auteur dépeint avec minutie l’univers codifié des services secrets, où chaque geste obéit à des protocoles stricts et où la hiérarchie militaire structure chaque interaction. Gabriel évolue dans cet environnement avec l’aisance d’un vétéran, maîtrisant aussi bien les subtilités diplomatiques que les techniques de combat rapproché. Sa capacité à orchestrer des opérations complexes, de Zurich à Tokyo en passant par Porto-Vecchio, témoigne d’une expertise acquise au fil d’années de terrain.
L’écriture révèle progressivement les strates de la personnalité du protagoniste, dévoilant ses références spirituelles héritées de son défunt compagnon Shankar. Cette dimension introspective apporte une profondeur inattendue au récit, transformant l’action pure en quête existentielle. Le Baube parvient à équilibrer les séquences d’adrénaline avec des moments de réflexion qui éclairent la psychologie de son héros, créant un personnage dont les motivations dépassent le simple accomplissement de la mission.
La relation de Gabriel avec son équipe révèle ses qualités de leader, capable d’inspirer confiance tout en prenant des décisions difficiles sous pression. Cette dimension collective du personnage enrichit considérablement le récit, montrant comment l’individualisme apparent de l’agent secret masque en réalité une dépendance profonde aux solidarités forgées dans l’adversité. Le protagoniste gagne ainsi en crédibilité, ancré dans un réseau humain qui le dépasse et le transcende.
L’univers géopolitique des laboratoires pharmaceutiques
Laurent Le Baube transforme l’industrie pharmaceutique en véritable toile d’araignée mondiale, tissant des liens invisibles entre les capitales financières et les centres de pouvoir politique. L’auteur dépeint un écosystème où les laboratoires transcendent leurs frontières nationales pour former un réseau transnational aux ramifications tentaculaires. De Zurich à Tokyo, en passant par Dallas et Londres, ces entités économiques déploient une influence qui rivalise avec celle des États, manipulant les réglementations sanitaires et orientant les politiques de vaccination selon leurs intérêts commerciaux. Cette cartographie du pouvoir pharmaceutique révèle une géopolitique alternative où les multinationales dictent leurs lois aux gouvernements.
Le projet « RED SAND » cristallise cette ambition hégémonique, incarnant une stratégie décennale de contrôle des marchés sanitaires mondiaux. Le Baube exploite avec habileté les craintes contemporaines liées à la concentration industrielle et aux conflits d’intérêts dans le secteur de la santé. Cette dimension conspirationniste, sans verser dans l’excès, puise sa force dans l’observation de mécanismes économiques réels, transformant des pratiques de lobbying avérées en machinations criminelles. L’auteur parvient ainsi à créer un antagoniste collectif crédible, où l’ennemi n’est plus un individu mais un système économique dévoyé.
Les personnages de Zach Levy, Yakato Hizawana ou Robert Davies Jr incarnent cette oligarchie pharmaceutique avec des nuances qui évitent la caricature. Chacun porte en lui les contradictions de dirigeants pris dans un engrenage qui les dépasse, oscillant entre cynisme assumé et justifications économiques. Leurs interactions révèlent les codes d’un milieu où la corruption se pare des atours de la respectabilité financière, où les virements offshore deviennent des « investissements stratégiques » et où l’élimination physique des gêneurs s’habille de nécessité commerciale.
Cette architecture narrative permet à Le Baube d’explorer les zones grises de la mondialisation contemporaine, questionnant subtilement les rapports de force entre intérêts privés et bien public. Le romancier évite l’écueil du pamphlet pour privilégier l’exploration fictionnelle de mécanismes bien réels, transformant l’industrie pharmaceutique en métaphore des dérives possibles du capitalisme financiarisé. Cette approche confère au thriller une résonance particulière, ancrant l’action dans des préoccupations sociétales actuelles sans sacrifier l’efficacité narrative.
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Une intrigue entre réalisme et fiction
Laurent Le Baube navigue avec adresse sur la ligne de crête séparant vraisemblance documentaire et imagination romanesque. L’auteur ancre son récit dans une réalité géopolitique reconnaissable, mobilisant des références factuelles qui confèrent une crédibilité immédiate à l’intrigue. Les mentions du CAC 40, des réglementations européennes sur les vaccins ou encore des pratiques bancaires suisses créent un socle tangible sur lequel peut s’épanouir la fiction. Cette stratégie narrative transforme le lecteur en complice, l’invitant à questionner les frontières entre ce qui relève du possible et ce qui appartient au domaine de l’invention pure.
L’univers du renseignement français bénéficie d’un traitement particulièrement soigné, révélant une connaissance approfondie des mécanismes institutionnels et opérationnels. Le BSI, bien que fictif, s’insère naturellement dans l’écosystème réel des services secrets hexagonaux, empruntant codes et procédures aux organisations existantes. Cette hybridation entre documentation rigoureuse et création littéraire produit un effet de réel saisissant, où les protocoles de sécurité, les hiérarchies militaires et les techniques d’infiltration acquièrent une authenticité troublante. Le romancier parvient ainsi à créer une illusion de vérité qui transcende la simple fiction d’espionnage.
Les lieux géographiques choisis renforcent cette impression d’authenticité, des suites luxueuses du Mandarin Oriental de Tokyo aux bureaux feutrés de la Swiss Private Fund & Associates. Chez Le Baube, les détails topographiques et architecturaux se multiplient, conférant à chaque décor un caractère propre et vivant. Cette précision géographique s’accompagne d’une attention particulière aux us et coutumes locaux, créant une immersion culturelle qui enrichit considérablement l’expérience de lecture. Zurich, Porto-Vecchio ou le Sultanat d’Oman deviennent des territoires narratifs crédibles où l’action peut se déployer naturellement.
Cette construction hybride pose néanmoins la question de la responsabilité fictionnelle, particulièrement sensible lorsque l’intrigue aborde des sujets aussi délicats que l’industrie pharmaceutique. Le romancier assume ce défi en maintenant une distance critique suffisante pour éviter la théorie du complot tout en exploitant les potentialités dramatiques de son sujet. Cette approche équilibrée permet au récit de fonctionner comme divertissement tout en soulevant des interrogations légitimes sur les mécanismes du pouvoir économique contemporain.
Technique narrative et construction du suspense
Laurent Le Baube orchestre une mécanique narrative complexe qui fonctionne selon un principe d’escalade permanente. L’auteur maîtrise l’art de la révélation progressive, distillant les informations au compte-gouttes pour maintenir le lecteur en état d’alerte constant. La clé USB du professeur Sanducci devient le fil conducteur d’une enquête qui se ramifie vers des territoires inattendus, chaque découverte ouvrant de nouveaux questionnements plutôt que de clore définitivement les précédents. Cette stratégie de dévoilement partiel transforme chaque chapitre en étape d’une course contre la montre où les enjeux ne cessent de s’amplifier.
La structure chronologique linéaire se trouve ponctuée d’analepses qui éclairent progressivement le passé de Gabriel Sunny, notamment son traumatisme lié à sa capture antérieure. Ces retours en arrière s’intègrent organiquement au récit présent, apportant des clés de compréhension psychologique sans ralentir le rythme effréné de l’action. Le romancier parvient ainsi à conjuguer introspection et dynamisme narratif, créant une densité émotionnelle qui enrichit la dimension purement événementielle du thriller. Les souvenirs de Shankar, par exemple, surgissent aux moments cruciaux pour éclairer les motivations profondes du protagoniste.
L’alternance entre séquences d’action et moments de réflexion tactique révèle une compréhension fine des ressorts du suspense. Le Baube ne verse jamais dans la surenchère gratuite, préférant construire la tension sur l’intelligence stratégique plutôt que sur la violence spectaculaire. Les scènes d’infiltration, de Zurich à Tokyo, gagnent en intensité grâce à cette approche mesurée qui privilégie l’anticipation à l’explosion. Cette retenue narrative confère aux moments d’affrontement direct une force décuplée, chaque coup de feu résonnant avec d’autant plus d’impact qu’il a été longuement préparé.
Le système de codes radio utilisé par l’équipe de Gabriel introduit une dimension quasi cinématographique dans la narration, créant des effets de montage parallèle particulièrement efficaces. Cette polyphonie narrative permet de multiplier les points de vue sans perdre la cohérence d’ensemble, chaque « code » apportant sa pierre à l’édifice global de l’opération. Le lecteur bénéficie ainsi d’une vision panoramique de l’action qui renforce son immersion dans l’univers tactique des services secrets, transformant la lecture en véritable participation à la mission.
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Les enjeux thématiques du récit
Au-delà de l’intrigue d’espionnage, Laurent Le Baube déploie une réflexion profonde sur les mécanismes de corruption qui gangrènent les démocraties occidentales. Le romancier explore avec subtilité comment les intérêts économiques privés parviennent à détourner les institutions censées protéger l’intérêt général. L’industrie pharmaceutique devient le prisme révélateur de dysfonctionnements plus vastes, où les lobbys transforment les politiques de santé publique en stratégies commerciales. Cette dimension critique ne verse jamais dans le pamphlet grâce à l’habileté de l’auteur qui privilégie l’illustration narrative aux développements théoriques, laissant le lecteur tirer ses propres conclusions.
La question de la loyauté traverse l’ensemble du récit comme un leitmotiv obsédant, interrogeant les limites de l’obéissance hiérarchique face aux impératifs moraux. Gabriel Sunny incarne cette tension permanente entre devoir patriotique et conscience individuelle, naviguant dans un univers où les frontières entre bien et mal s’estompent constamment. Le personnage de Yakato Hizawana illustre parfaitement cette ambiguïté morale : dirigeant respecté devenu complice de machinations criminelles, il révèle comment des individus apparemment honorables peuvent basculer dans la compromission. Cette exploration des zones grises éthiques confère au thriller une profondeur philosophique qui transcende le simple divertissement.
L’évocation récurrente de Shankar et de ses croyances hindouistes introduit une dimension spirituelle inattendue dans cet univers matérialiste. Le concept de karma et de réincarnation offre un contrepoint métaphysique aux préoccupations géopolitiques immédiates, suggérant que les actions présentes s’inscrivent dans un cycle plus vaste de responsabilités et de conséquences. Cette référence orientale enrichit la psychologie du protagoniste tout en proposant une grille de lecture alternative des événements, où la justice transcende les institutions humaines défaillantes.
La relation tumultueuse entre Gabriel et Odélia cristallise les sacrifices personnels qu’exige l’engagement professionnel total. Le Baube utilise cette dimension sentimentale pour questionner la possibilité même d’une vie privée épanouie dans l’univers des services secrets. Cette tension entre aspirations individuelles et exigences collectives traverse l’ensemble du récit, révélant comment les choix professionnels façonnent inexorablement les destins intimes. L’auteur évite l’écueil du pathétique en maintenant cette réflexion dans un registre sobre qui renforce paradoxalement son impact émotionnel.
Style d’écriture et rythme narratif
Laurent Le Baube développe une prose efficace qui privilégie la clarté à l’ornementation, adoptant un style direct parfaitement adapté aux exigences du thriller contemporain. L’auteur manie avec aisance les dialogues techniques propres à l’univers militaire, intégrant naturellement le jargon professionnel sans jamais perdre le lecteur profane. Cette maîtrise du vocabulaire spécialisé confère une authenticité remarquable aux échanges entre agents, transformant chaque conversation radio en moment de pure tension narrative. Le romancier parvient à créer un langage codé qui fonctionne simultanément comme élément réaliste et ressort dramatique.
Le rythme narratif obéit à une logique de montée en puissance progressive, alternant savamment entre moments de répit stratégique et explosions d’adrénaline pure. Le Baube maîtrise l’art de la transition, enchaînant les séquences avec une fluidité qui maintient l’attention sans jamais lasser. Les descriptions géographiques s’intègrent organiquement à l’action, évitant l’écueil de la digression touristique pour enrichir l’atmosphère générale du récit. Cette économie stylistique révèle une compréhension intuitive des attentes du genre, où chaque phrase doit servir la progression dramatique.
L’utilisation du présent de narration pour les séquences d’action crée un effet d’immédiateté saisissant qui plonge le lecteur au cœur des événements. Cette technique, alternée avec des passages au passé pour les moments de réflexion, génère un contraste temporel qui renforce l’impact des scènes cruciales. Le romancier exploite également les ressources typographiques, notamment les indications horaires et les codes radio, pour structurer visuellement son récit et accentuer l’impression de réalisme documentaire.
Certains passages révèlent néanmoins une tendance à la surcharge informative, particulièrement lorsque l’auteur détaille les aspects techniques des opérations. Cette minutie, si elle témoigne d’une recherche documentaire approfondie, peut parfois ralentir le flux narratif et créer des longueurs qui contrastent avec l’efficacité générale du style. Le défi constant du thriller d’espionnage réside précisément dans cet équilibre délicat entre crédibilité technique et lisibilité romanesque, équilibre que Le Baube parvient globalement à maintenir malgré quelques écarts ponctuels.
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Une œuvre qui interroge notre époque
« 23ème parallèle Nord » transcende le cadre du simple divertissement pour s’ériger en miroir critique de nos préoccupations contemporaines. Laurent Le Baube saisit avec perspicacité les angoisses collectives qui traversent nos sociétés, transformant les craintes diffuses concernant l’industrie pharmaceutique en matière romanesque fertile. L’actualité récente a démontré combien les questions sanitaires peuvent cristalliser les tensions démocratiques, révélant les failles d’un système où expertise scientifique, intérêts économiques et décisions politiques s’entremêlent de façon parfois opaque. Le romancier exploite cette sensibilité collective sans verser dans l’exploitation facile, proposant une fiction qui éclaire les mécanismes réels du pouvoir.
L’évocation du lobbying pharmaceutique trouve une résonance particulière dans un contexte où les citoyens questionnent avec une acuité croissante l’indépendance des institutions de santé publique. Le Baube transforme ces interrogations légitimes en carburant narratif, créant un antagoniste collectif qui puise sa force dans l’observation de pratiques avérées. Cette approche permet au thriller de fonctionner comme révélateur des dysfonctionnements systémiques qui caractérisent la mondialisation financière, où les multinationales développent des stratégies d’influence qui défient la souveraineté des États-nations.
La dimension géopolitique du récit résonne également avec les recompositions actuelles de l’ordre mondial, où les alliances traditionnelles se fissurent sous la pression d’intérêts économiques divergents. L’action qui se déploie du Sultanat d’Oman aux capitales européennes illustre cette nouvelle géographie du pouvoir, où les centres de décision se multiplient et s’affranchissent des logiques territoriales classiques. Le romancier parvient ainsi à ancrer son intrigue dans les mutations profondes qui redéfinissent les rapports de force internationaux, conférant à la fiction une portée qui dépasse le simple cadre du divertissement.
Cette capacité d’écho avec l’actualité constitue sans doute l’une des forces majeures de l’œuvre, qui parvient à transformer l’inquiétude sociale en plaisir de lecture. Le Baube réussit le pari délicat de proposer une fiction à la fois divertissante et questionnante, offrant au lecteur les satisfactions immédiates du thriller tout en l’invitant à une réflexion plus profonde sur les enjeux de notre temps. Cette double dimension confère au roman une légitimité littéraire qui transcende les frontières génériques, situant l’auteur dans la lignée des romanciers qui savent faire de la fiction un outil de compréhension du réel.
Mots-clés : Thriller d’espionnage, Services secrets français, Industrie pharmaceutique, Géopolitique contemporaine, Gabriel Sunny, Corruption internationale, Fiction réaliste
Extrait Première Page du livre
» INTRODUCTION
L’attraction physique…
Rien de plus habituel dans notre quotidien !
Dans chacun de nos mouvements de la journée, nous croisons des regards, des attitudes, des gestuelles. Par la suite des contacts peuvent être parfois créés.
Il nous faut déterminer le degré de sincérité avant de prolonger une simple rencontre.
Pour autant nous ne pouvons répondre favorablement à chaque tentation. La confusion ne serait que trop grande en nous.
Obtenir la connexion d’âme, quête incessante, devient bien plus rare de nos jours du fait de la complexité de nos vies où tout doit aller vite, très vite, trop vite.
Pour trouver l’âme « sœur », notre action n’est pas de vouloir « l’Amour », mais arriver à lever l’ensemble des barrières qui se sont fermées au fur et à mesure de nos expériences négatives de vie. Le hasard n’existe vraiment pas.
Première règle absolue, s’aimer soi-même avant de vouloir aimer l’autre.
Travailler intérieurement pour que cela jaillisse dans notre vie.
Tout, absolument tout ce qui est prospère à l’intérieur se verra à l’extérieur…
Se transformer, devenir notre propre « âme sœur », celle que nous recherchons ailleurs…
À partir de ce moment, la connexion avec une âme jumelle se présentera…
CHAPITRE 2
COME-BACK
LAS VEGAS, CONVENTION CENTER, ÉTAT DU NEVADA, PHARMA EXPO, 25 SEPTEMBRE 2017, ÉTATS-UNIS.
Une fois étudié le contenu de cette clé USB entre deux missions, j’ai pu, par déformation professionnelle, faire en sorte d’obtenir une accréditation presse auprès des organisateurs de cette importante convention annuelle.
La carte de presse au nom de Jean Castagrande du très sérieux magazine Sciences & Avenir, ouvre les portes auprès de certaines instances ! Ayant planifié une interview avec différents dirigeants pharmaceutiques trois mois en amont, je peux attaquer sur place mes premières questions. «
- Titre : 23ème parallèle Nord
- Auteur : Laurent Le Baube
- Éditeur : Héraclès Éditions
- Nationalité : France
- Date de sortie : 2025
Page Officielle : gabrielsaintregent.com
Résumé
Le Capitaine Gabriel Saint Régent, alias Gabriel Sunny, officier du B.S.I. (Bureau Secret d’Intervention), est détenu contre son gré au Moyen-Orient. Suite à sa libération, il doit identifier un regroupement de dirigeants pilotant un système corrompu au sein de l’industrie pharmaceutique mondiale. Rassemblant un commando militaire d’élite, il entame la recherche concernant l’identification de l’homme lui ayant remis une clé USB contenant une liste de noms associés à des montants composés de dizaines de millions d’euros destinés à corrompre différents comités d’éthique et de nombreux décisionnaires ministériels.
Tourmenté par les aléas de son couple formé avec Odélia mais privilégiant son rôle au sein du B.S.I, le Capitaine Sunny use d’identités fictives pour atteindre certains hauts dirigeants de firmes internationales. Sa mission, répondant au nom de code « Hippocrate », le confronte à des unités paramilitaires composées de mercenaires sans foi ni loi, payés pour assurer la sécurité de grands laboratoires internationaux.
De Paris à Porto-Vecchio, en passant par Zurich, Tokyo, Oman, pour, enfin, atterrir à Dallas, le Capitaine n’a que vingt jours pour remplir sa mission sous peine d’être désavoué par sa hiérarchie.
23ème // Nord est la suite de Témoignage Invisible, deuxième volet de la célèbre trilogie de romans d’espionnage entamée par Laurent le BAUBE.
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Je m’appelle Manuel et je suis passionné par les polars depuis une soixantaine d’années, une passion qui ne montre aucun signe d’essoufflement.
Bonjour Manuel,
Chaque détail de cet opus a été lu puis apprécié. C’est effectivement le 2ème volet de la trilogie qui fait entrer le lecteur dans le monde de l’industrie pharmaceutique…
J’apprécie beaucoup votre sens du détail et cette chronique honnête ce qui est aussi agréable!
Merci et prochain rendez-vous avec As de Pique..
Laurent le BAUBE
Tout le plaisir est pour moi, Laurent. Quel bonheur de retrouver les aventures de Gabriel !
Entre action pure et réflexion subtile sur les mécanismes du pouvoir, ce roman offre un divertissement de haute volée qui résonne parfaitement avec nos préoccupations contemporaines. Gabriel nous entraîne dans un univers où chaque page révèle les rouages complexes des jeux d’influence, tout en maintenant un rythme effréné qui ne laisse aucun répit au lecteur.
Une lecture vivement recommandée à tous les amateurs de thrillers d’espionnage intelligents et exigeants !