« Le curieux manoir de tante Aglaé » : une savoureuse enquête au cœur de la Bretagne

Le curieux manoir de tante Aglaé d'Ena Fitzbel

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Ena Fitzbel : une auteure au sommet de son art avec « Le curieux manoir de tante Aglaé »

Avec « Le curieux manoir de tante Aglaé », premier tome de la série « Cosy Mystery en Bretagne », Ena Fitzbel s’impose comme une valeur sûre de la comédie romantique française. Forte d’une bibliographie de 84 ouvrages, cette auteure confirmée maîtrise parfaitement les codes du genre et les réinvente avec brio. Son style fluide, son humour subtil et son sens aigu des intrigues bien ficelées font de ce roman un véritable page-turner.

Ena Fitzbel excelle dans l’art de créer des personnages hauts en couleur, à la fois drôles et touchants. Jade Beaumont, l’héroïne du roman, en est le parfait exemple. Cette jeune Parisienne pétillante et déterminée, qui hérite d’un mystérieux manoir breton, va devoir faire face à de nombreux défis. Au fil des pages, on s’attache à cette protagoniste pleine de ressources, qui n’a pas sa langue dans sa poche. Les dialogues savoureux et les situations cocasses dans lesquelles elle se retrouve régulièrement plongée donnent au récit un rythme enlevé.

Mais Jade n’est pas le seul atout de ce roman. Ena Fitzbel a le don pour camper des personnages secondaires tout aussi réussis, de l’énigmatique Alban Landrec au truculent teckel Rimbaud. Chacun apporte sa pierre à l’édifice et contribue à créer une atmosphère chaleureuse et foisonnante. On se plaît à découvrir les habitants et les secrets de Foisic, ce village breton qui n’est pas sans rappeler les univers d’Agatha Christie ou de Marcel Pagnol.

Loin de se reposer sur ses lauriers, Ena Fitzbel parvient à insuffler à son intrigue policière un parfum de fraîcheur et d’originalité. La chasse au trésor qui rythme le récit se double d’un charmant jeu de piste amoureux, le tout saupoudré de retournements de situation que l’on savoure avec délice. Les amateurs d’énigmes seront ravis de tenter de démêler les fils de ce « cosy mystery » aux accents bretons.

Véritable bouffée d’air frais romanesque, « Le curieux manoir de tante Aglaé » séduit par son charme, son humour et ses personnages délicieusement imparfaits. Avec ce premier tome très prometteur, Ena Fitzbel prouve qu’elle a plus d’un tour dans son sac et qu’elle compte bien s’installer durablement dans le paysage de la comédie romantique française. Gageons que les prochains volumes de la série « Cosy Mystery en Bretagne » ne feront que confirmer son talent d’écrivaine et sa capacité à enchanter ses lecteurs. Un vrai bonheur de lecture en perspective !

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Jade Beaumont, une héroïne attachante et pleine de ressources

Jade Beaumont, protagoniste de « Le curieux manoir de tante Aglaé », premier tome de la série « Cosy Mystery en Bretagne », est indéniablement l’un des atouts majeurs de ce roman. Ena Fitzbel, forte de son expérience d’écrivaine avec pas moins de 84 livres à son actif, a su créer un personnage féminin aussi attachant que complexe. Loin des clichés et des stéréotypes, Jade incarne avec brio une nouvelle génération d’héroïnes de comédie romantique.

Jeune Parisienne pétillante et déterminée, Jade se retrouve propulsée bien malgré elle dans une aventure bretonne riche en rebondissements. Héritière d’un mystérieux manoir à Foisic, un village qui ne figure sur aucune carte, elle va devoir faire preuve de resourcefulness et d’inventivité pour percer les secrets de sa défunte tante Aglaé. Mais loin de se laisser abattre par les obstacles qui se dressent sur sa route, Jade affronte chaque défi avec un mélange d’humour, d’intelligence et de ténacité qui force l’admiration.

Ce qui rend Jade si attachante, c’est aussi sa capacité à évoluer au fil des pages. En débarquant à Foisic, elle est encore une jeune femme un peu perdue, qui cherche sa voie et sa place dans le monde. Mais au contact des habitants hauts en couleur du village et grâce aux épreuves qu’elle traverse, Jade va peu à peu gagner en maturité et en confiance. Son parcours initiatique, jalonné de rencontres marquantes et de révélations surprenantes, est un véritable régal à suivre.

Mais Jade ne serait pas une héroïne si captivante si elle n’était pas également dotée d’une belle dose d’humanité. Loin d’être parfaite, elle a ses failles, ses doutes et ses maladresses, ce qui ne la rend que plus crédible et touchante. Sa relation complice avec son fidèle teckel Rimbaud, son sens de la répartie et son goût pour les défis en font un personnage tout en nuances, à la fois drôle et émouvant.

Véritable pilier du roman, Jade Beaumont prouve qu’Ena Fitzbel excelle dans l’art de camper des héroïnes modernes et inspirantes. Grâce à son charisme, son humour et sa détermination, Jade illumine chaque page de « Le curieux manoir de tante Aglaé ». Nul doute que les lecteurs auront à cœur de la retrouver dans les prochains tomes de la série « Cosy Mystery en Bretagne », pour de nouvelles aventures toujours plus palpitantes. Une héroïne qui a décidément tout pour plaire et qui ne risque pas de vous laisser indifférents !

Le charme envoûtant du manoir Les Ibis et ses mystères

Dans « Le curieux manoir de tante Aglaé », le manoir Les Ibis n’est pas un simple décor, mais un véritable personnage qui fascine et intrigue dès les premières pages. Hérité par la pétillante Jade Beaumont, ce lieu emblématique regorge de secrets et de mystères qui ne demandent qu’à être percés. Ena Fitzbel, avec son talent inimitable pour créer des atmosphères envoûtantes, parvient à donner vie à cette demeure d’exception et à en faire un élément central de l’intrigue.

Le charme du manoir Les Ibis opère dès l’instant où Jade en franchit le seuil. Malgré son aspect délabré et son urgent besoin de rénovation, cette bâtisse dégage un je-ne-sais-quoi de captivant, comme si elle recelait entre ses murs les réponses aux énigmes du passé. Au fil de ses explorations, Jade découvre des pièces étranges, des objets insolites et des indices qui la mettent sur la piste d’un trésor caché. Le lecteur, happé par cette quête fascinante, se plaît à imaginer les secrets que renferme le manoir.

Mais Les Ibis n’est pas seulement un écrin pour une chasse au trésor palpitante. C’est aussi un lieu chargé d’histoire et d’émotions, qui porte l’empreinte de ses anciens occupants. Au fil des pages, on en apprend davantage sur la mystérieuse tante Aglaé et son passé d’égyptologue. Chaque recoin du manoir semble avoir une histoire à raconter, des antiquités du grenier aux portes obstinément closes. Cette demeure singulière devient le reflet de la personnalité haute en couleur d’Aglaé, ajoutant une dimension touchante et intrigante au récit.

Mais le manoir Les Ibis ne serait pas si envoûtant s’il n’était pas le théâtre d’événements étranges et inexpliqués. Entre les bruits suspects, les ombres furtives et les incidents inexpliqués, Jade se retrouve plongée dans une atmosphère digne des meilleurs romans d’Agatha Christie. Le lecteur, tenu en haleine, s’interroge : le manoir est-il hanté ? Quelqu’un cherche-t-il à effrayer Jade pour l’éloigner du trésor ? Les Ibis devient un personnage à part entière, dont les secrets ne demandent qu’à être percés.

Véritable joyau de « Le curieux manoir de tante Aglaé », Les Ibis séduit par son charme suranné, son aura de mystère et son rôle clé dans l’intrigue. Grâce à la plume habile d’Ena Fitzbel, cette demeure prend vie sous nos yeux, comme un acteur incontournable de cette comédie romantique teintée de mystère. Gageons que les lecteurs n’ont pas fini d’en découvrir les secrets et qu’ils auront à cœur de franchir à nouveau le seuil de ce manoir si singulier dans les prochains tomes de la série. Une chose est sûre : le charme des Ibis n’est pas près de se dissiper !

Foisic, un village breton haut en couleurs et en secrets bien gardés

Dans « Le curieux manoir de tante Aglaé », Ena Fitzbel nous transporte au cœur de la Bretagne, dans le village fictif de Foisic. Loin d’être un simple décor, ce bourg mystérieux devient un protagoniste à part entière, qui fascine autant par son charme pittoresque que par ses secrets jalousement gardés. L’auteure excelle dans l’art de créer une atmosphère singulière, où l’intrigue policière se mêle habilement à une célébration de la culture bretonne.

Foisic, c’est d’abord une palette de couleurs vives et chatoyantes, qui donne au village un charme unique. Des façades grenadine, citron, framboise ou menthe, aux étals bariolés du marché, en passant par les célèbres fest-noz hauts en couleurs, tout semble pensé pour ravir les sens et l’imagination. Ena Fitzbel peint avec délice ce tableau pittoresque, où les traditions bretonnes s’expriment avec ferveur et authenticité. Le lecteur se plaît à déambuler dans les rues de Foisic, à en savourer l’ambiance chaleureuse et les délices culinaires, du kig ha farz au fameux kouign-amann.

Mais derrière cette carte postale idyllique se cachent des mystères insondables. Foisic, village introuvable sur les cartes, cultive le secret comme un art de vivre. D’emblée, la disparition de Foisic des mappemondes interpelle et titille la curiosité. Pourquoi cette communauté semble-t-elle vouloir se protéger du monde extérieur ? La réponse se trouve peut-être dans les légendes locales, qui évoquent un fabuleux trésor de contrebandiers caché dans les entrailles du village. Ce mystère latent confère à Foisic une aura fascinante, propice à toutes les spéculations.

Mais ce qui rend Foisic si attachant, c’est avant tout la truculence et la singularité de ses habitants. Ena Fitzbel s’amuse à croquer des personnages hauts en couleur, à la fois ancrés dans leur terroir et riches de nuances. De la bienveillante maire Anne à l’énigmatique Alban, en passant par l’irascible postière et le facétieux Corentin, chaque Foisicais ajoute sa pierre à l’édifice. Leurs secrets, leurs querelles et leurs passions donnent vie à ce microcosme breton, où le sens de la communauté et l’art de cultiver les mystères semblent aller de pair.

Par la grâce de sa plume alerte et de son sens aigu de l’observation, Ena Fitzbel hisse le village de Foisic au rang d’acteur majeur de son roman. Véritable écrin pour les aventures de Jade Beaumont, ce bourg breton séduit par son charme, son authenticité et son goût du secret. Les descriptions savoureuses de l’auteure donnent envie de s’immerger dans cet univers hors du temps, de s’attabler à la buvette du fest-noz pour partager une bolée de chouchen avec les locaux. Gageons que les prochains tomes de la série continueront d’explorer les recoins les plus insolites de Foisic et de ses énigmatiques habitants, pour notre plus grand plaisir ! Un village qui n’a décidément pas fini de nous envoûter.

Une galerie de personnages savoureux, entre humour et tendresse

L’un des grands atouts du roman « Le curieux manoir de tante Aglaé » réside sans conteste dans la galerie de personnages hauts en couleur imaginée par Ena Fitzbel. De la pétillante héroïne Jade Beaumont aux habitants truculents de Foisic, chaque protagoniste apporte sa pierre à l’édifice et contribue à créer une atmosphère aussi chaleureuse que captivante. L’auteure excelle dans l’art de camper des figures singulières, qui oscillent avec bonheur entre humour et tendresse.

Impossible de ne pas succomber au charme d’Alban Landrec, cet énigmatique professeur qui semble cacher bien des secrets derrière son sourire enjôleur. Ena Fitzbel parvient à en faire un personnage complexe et attachant, dont les fêlures et les zones d’ombre ne font qu’ajouter à son magnétisme. Sa relation électrique avec Jade, faite de piques savoureux et de non-dits, est un véritable régal. On se surprend à guetter avec impatience leurs échanges, où les étincelles du désir le disputent à une tendresse insoupçonnée.

Mais Alban n’est pas le seul à retenir l’attention. Comment ne pas fondre devant l’adorable Corentin, ce garçonnet espiègle et touchant qui va nouer une amitié indéfectible avec Rimbaud, l’irrésistible teckel de Jade ? Ensemble, ils forment un duo comique irrésistible, qui apporte une bouffée de fraîcheur et de légèreté au récit. Leurs facéties et leur complicité sont autant de petits bonheurs qui enchantent le lecteur.

Ena Fitzbel se plaît également à croquer avec malice les excentriques de Foisic, de l’irascible postière à la flamboyante Angadrem. Chacun de ces personnages secondaires est croqué avec justesse et humour, apportant une touche d’exubérance et de folie douce à l’intrigue. On se délecte de leurs répliques savoureuses, de leurs manies et de leurs querelles pittoresques, qui donnent vie à ce microcosme breton.

Il faut aussi saluer la délicatesse avec laquelle Ena Fitzbel aborde des sujets plus graves, comme le deuil ou la solitude. À travers les figures de Sylvie et d’Albert, les grands-parents de Corentin, elle offre un bel hommage à ces piliers discrets qui veillent sur leur communauté. Leur sagesse, leur bienveillance et leur histoire d’amour touchante apportent une profondeur bienvenue au récit. Une preuve supplémentaire, s’il en fallait, de la maestria avec laquelle l’auteure manie les émotions et les nuances. Une galerie de personnages mémorables, qui n’est pas près de quitter nos cœurs !

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La quête identitaire de Jade, ou comment trouver sa place

Au-delà de l’intrigue policière haletante et de la romance pleine de charme, « Le curieux manoir de tante Aglaé » nous offre une magnifique exploration de la quête identitaire de son héroïne, Jade Beaumont. Tout au long du roman, Ena Fitzbel dépeint avec finesse et sensibilité le cheminement de cette attachante Parisienne, qui va découvrir bien plus que des secrets de famille en Bretagne. C’est avant tout à la rencontre d’elle-même que Jade va partir, dans un périple initiatique aussi bouleversant qu’inattendu.

Lorsqu’elle débarque à Foisic pour prendre possession de l’énigmatique manoir légué par sa tante Aglaé, Jade est une jeune femme un peu perdue, qui peine à trouver sa voie. Après avoir enchaîné les petits boulots et les formations avortées, elle aspire à un nouveau départ, loin des pressions familiales et des incertitudes parisiennes. Mais ce qu’elle va trouver en Bretagne dépasse toutes ses espérances : en se plongeant dans les mystères des Ibis et dans les secrets jalousement gardés de Foisic, Jade va progressivement se révéler à elle-même et dévoiler des ressources insoupçonnées.

Car cette quête du trésor caché de sa tante est aussi une quête intérieure, qui va conduire Jade à interroger ses choix, ses désirs et ses aspirations profondes. Au fil des épreuves et des rencontres, elle va gagner en assurance, en lucidité et en audace. Les défis à relever vont lui permettre de révéler sa véritable nature : celle d’une jeune femme déterminée, ingénieuse et profondément empathique. En affrontant ses peurs et en osant sortir de sa zone de confort, Jade va peu à peu tracer sa propre voie et s’affirmer telle qu’elle est.

Cette métamorphose progressive est admirablement servie par la plume délicate d’Ena Fitzbel, qui excelle dans l’art de dépeindre les tourments intérieurs et les élans du cœur. Chaque doute, chaque interrogation de Jade trouve un écho universel, qui touche au plus juste. On se reconnaît dans ses errances, dans ses maladresses touchantes, mais aussi dans son irrépressible soif de sens et d’authenticité. Son parcours illustre avec une grande justesse les défis de toute une génération, qui aspire à se réinventer loin des sentiers battus.

Cependant, le plus beau reste peut-être à venir. Car si Jade a indéniablement accompli un grand pas en avant en investissant le manoir de sa tante, on pressent que sa quête identitaire ne fait que commencer. Les prochains tomes de la série « Cosy Mystery en Bretagne » promettent d’explorer plus avant les richesses insondées de la jeune femme et de son héritage familial. Une perspective réjouissante pour les lecteurs, qui ont hâte de retrouver cette inspirante héroïne et de l’accompagner plus loin encore sur le chemin de la découverte de soi. Jade Beaumont n’a pas fini de nous surprendre et de nous émouvoir, c’est certain !

Rimbaud le teckel, un compagnon à quatre pattes qui vole la vedette

Parmi les personnages inoubliables qui peuplent « Le curieux manoir de tante Aglaé », il en est un qui se distingue par son charme canin irrésistible : Rimbaud, l’adorable teckel de Jade Beaumont. Véritable vedette à quatre pattes, ce compagnon fidèle et espiègle ne manque pas de voler la vedette à sa maîtresse tout au long du roman. Avec sa truffe frétillante et ses grands yeux expressifs, Rimbaud conquiert le cœur des lecteurs dès sa première apparition et s’impose comme un acteur incontournable de cette comédie bretonne.

Loin d’être un simple faire-valoir, Rimbaud joue un rôle clé dans les aventures de Jade. Témoin privilégié de ses découvertes et de ses émotions, il se révèle tour à tour confident, protecteur et compagnon de jeu. Son flair infaillible et sa curiosité débordante en font un allié précieux dans la quête du trésor caché. Qu’il s’agisse de dénicher des indices cruciaux ou de réconforter sa maîtresse dans les moments de doute, Rimbaud se montre toujours à la hauteur, avec une loyauté et une malice qui forcent l’admiration.

Mais c’est surtout par sa personnalité haute en couleurs que Rimbaud tire son épingle du jeu. Avec un humour teinté de tendresse, Ena Fitzbel s’amuse à croquer les facéties de ce teckel pas comme les autres, qui accumule les bêtises avec un entrain contagieux. Des parties de cache-cache avec les chaussettes de Jade aux joyeuses cavalcades dans les flaques de boue, en passant par une addiction problématique aux os à moelle, les pitreries de Rimbaud rythment le récit et apportent une bouffée de fraîcheur bienvenue. Impossible de résister à ce concentré d’énergie et d’affection sur pattes, qui illumine chaque page de sa présence bondissante.

Rimbaud se distingue également par la complicité touchante qu’il noue avec les autres personnages, au premier rang desquels figure le jeune Corentin. L’amitié entre l’enfant et le chien constitue l’un des fils rouges les plus émouvants du roman. Leurs jeux, leurs câlins et leurs échanges silencieux forment autant de petits îlots de douceur, qui apportent une respiration bienvenue au cœur de l’intrigue. À travers cette relation privilégiée se dessine en filigrane une belle réflexion sur le pouvoir apaisant des animaux et sur leur capacité à panser les blessures de l’âme.

Avec ce portrait savoureux et attendrissant, Ena Fitzbel rend un vibrant hommage à nos compagnons à quatre pattes et à la place unique qu’ils occupent dans nos vies. Rimbaud incarne avec une justesse épatante la quintessence du chien de fiction : à la fois drôle, attachant, surprenant et profondément humain. Gageons que les prochains tomes de la série « Cosy Mystery en Bretagne » nous réservent de nouvelles aventures mettant à l’honneur ce teckel pas comme les autres. Une chose est sûre : Rimbaud a conquis nos cœurs de lecteurs, et il n’est pas prêt de les lâcher !

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Une intrigue rondement menée entre chasse au trésor et comédie sentimentale

L’un des grands plaisirs de la lecture du « Curieux manoir de tante Aglaé » réside sans conteste dans la maîtrise avec laquelle Ena Fitzbel mène son intrigue, mariant avec brio les codes de la chasse au trésor et ceux de la comédie sentimentale. De la première à la dernière page, l’auteure nous tient en haleine grâce à une construction savamment orchestrée, où les rebondissements s’enchaînent à un rythme effréné. Chaque nouveau mystère révélé ouvre la porte à une multitude de possibles, tenant le lecteur en haleine jusqu’à la résolution finale.

Au cœur de ce suspense haletant se trouve la quête du trésor légué par l’énigmatique tante Aglaé. Tel un fil rouge savamment tissé, cette chasse au butin agit comme un moteur de l’action, entraînant les personnages dans une cavalcade échevelée à travers les secrets de Foisic. Indices cryptiques, messages codés et révélations stupéfiantes rythment ce jeu de piste passionnant, qui n’est pas sans rappeler les meilleures énigmes d’Agatha Christie ou de Jules Verne. On se surprend à échafauder mille théories, à retenir son souffle à chaque nouvelle découverte, tant Ena Fitzbel excelle dans l’art du mystère et du suspense.

Mais la force de l’intrigue réside également dans sa capacité à entrelacer avec subtilité cette quête trépidante et une irrésistible comédie sentimentale. Car au fil de leurs aventures, Jade et Alban ne cherchent pas seulement à percer les secrets du manoir ; ils se découvrent aussi l’un l’autre, dans un jeu de chat et de souris émaillé de dialogues pétillants et de non-dits lourds de sens. Leurs chamailleries, leurs taquineries et leurs moments de complicité instillent une tension romantique délicieuse, qui ajoute une profondeur bienvenue à l’intrigue policière.

Ena Fitzbel parvient avec un talent rare à entretenir ce double suspense, menant de front l’enquête et la romance sans jamais perdre le rythme. Chaque rebondissement nous rapproche un peu plus de la vérité, tout en faisant progresser la relation entre les deux héros. L’équilibre entre les genres est parfaitement maîtrisé, si bien que l’on se passionne autant pour les progrès de l’investigation que pour les étincelles qui crépitent entre Jade et Alban. Une prouesse narrative qui témoigne de l’immense talent de l’auteure.

Le dénouement, à la fois surprenant et profondément satisfaisant, vient couronner cette intrigue menée de main de maître. En refermant « Le curieux manoir de tante Aglaé », on éprouve ce délicieux sentiment du devoir accompli, cette sensation grisante d’avoir été emporté par une histoire rondement ficelée du début à la fin. Nul doute que les prochains opus de la série « Cosy Mystery en Bretagne » sauront nous réserver de nouvelles enquêtes captivantes, mêlant avec la même aisance les frissons de l’énigme et l’exaltation des sentiments. Ena Fitzbel nous a définitivement conquis, et l’on a déjà hâte de se lancer dans une nouvelle chasse au trésor littéraire à ses côtés !

Le style pétillant et plein d’esprit de Ena Fitzbel

S’il est un élément qui séduit d’emblée à la lecture du « Curieux manoir de tante Aglaé », c’est incontestablement le style unique et savoureux d’Ena Fitzbel. Dès les premières pages, l’auteure nous happe par sa plume alerte, son ton enjoué et son sens aigu de la formule. Chaque phrase semble pétiller d’une énergie communicative, comme si Ena Fitzbel prenait un malin plaisir à jouer avec les mots pour mieux nous entraîner dans son univers délicieusement rétro. Une écriture haute en couleur, à l’image de son héroïne et des personnages truculents qui gravitent autour d’elle.

La force du style d’Ena Fitzbel réside dans sa capacité à allier avec une grâce folle la légèreté et la profondeur. Sous ses airs de comédie romantique bondissante, le roman distille en filigrane une subtile critique sociale, une réflexion sur la quête de soi et un hommage vibrant à la Bretagne. Mais ces thématiques profondes n’alourdissent jamais le récit, portées par une écriture vive, malicieuse, qui sait aussi se faire tendre ou poétique quand il le faut. Les dialogues, en particulier, sont une véritable gourmandise : piquants, drôles, ils crépitent d’une énergie incomparable et donnent au roman son rythme si particulier.

On se délecte de ces joutes verbales savoureuses entre Jade et Alban, de ces répliques qui fusent comme autant de flèches de Cupidon. On rit aux éclats devant les facéties de Rimbaud, ce teckel au caractère bien trempé. Et on s’émeut de la justesse avec laquelle l’auteure croque les tourments de l’adolescence à travers le personnage touchant de Corentin. Ena Fitzbel semble avoir le chic pour trouver la formule qui fait mouche, le mot d’esprit qui fait sourire, l’image qui frappe par sa justesse et sa poésie.

De la description de la Bretagne, terre de légendes, à la peinture des tribulations parisiennes de Jade, en passant par les scènes de vie truculentes qui rythment le quotidien de Foisic, le style d’Ena Fitzbel nimbe chaque page d’une aura de gaieté et de fantaisie. Une écriture généreuse, solaire, résolument optimiste, qui fait du bien à l’âme et donne envie de croquer la vie à pleines dents.

Avec ce premier tome de la série « Cosy Mystery en Bretagne », Ena Fitzbel impose d’emblée une voix singulière, un style à nul autre pareil. Une plume acidulée et pleine d’esprit, qui slalome joyeusement entre les genres et casse les codes avec une audace réjouissante. Nul doute que ce talent d’écriture rare et précieux sera l’une des marques de fabrique de cette saga haletante. On a hâte de voir jusqu’où cet humour ravageur, cette finesse d’observation et ce sens du rythme impeccable emmèneront Jade et sa bande dans leurs prochaines aventures. Une chose est sûre : Ena Fitzbel n’a pas fini de nous surprendre et de nous faire vibrer par la seule grâce de son style virtuose. Un vrai bonheur !

Humour, mystère et Bretagne : le cocktail gagnant d’Ena Fitzbel

« Le curieux manoir de tante Aglaé », premier tome de la série « Cosy Mystery en Bretagne », vient confirmer avec éclat le talent d’Ena Fitzbel, déjà auréolée d’une impressionnante bibliographie forte de 84 ouvrages. Avec ce nouveau roman, l’auteure nous offre une merveilleuse synthèse de son art, mariant avec brio les ingrédients qui ont fait son succès : un cadre dépaysant, des personnages hauts en couleur, une intrigue captivante et une écriture pleine de charme. Une recette qui fait mouche et qui ravira à coup sûr les nombreux fans de cette reine incontestée de la comédie romantique à la française.

Car avec Jade Beaumont et sa bande, Ena Fitzbel ajoute une nouvelle corde à son arc déjà bien fourni. En explorant le genre du « cosy mystery », elle prouve qu’elle sait se renouveler sans se trahir, en restant fidèle à cette touche d’humour, de romantisme et d’optimisme qui fait sa patte. Le cadre breton, superbement mis en valeur, apporte une dimension supplémentaire à son univers, déjà si riche et si chaleureux. Un véritable coup de maître, qui ouvre de nouvelles perspectives passionnantes pour la suite de la série.

Au fil des pages, on retrouve tout ce qui fait le sel des romans d’Ena Fitzbel : des dialogues enlevés, des situations cocasses, des personnages aussi drôles qu’attachants. Mais on découvre aussi une nouvelle facette de son talent, avec cette capacité à distiller le suspense, à semer des indices et à jouer avec les codes du polar. Une gageure dont elle s’acquitte avec une aisance confondante, comme si elle avait toujours écrit des mystères à la Agatha Christie. Une prouesse qui force l’admiration et qui promet de belles heures de lecture pour la suite.

Plus qu’une simple réussite, « Le curieux manoir de tante Aglaé » apparaît comme un véritable tour de force, le témoignage éclatant d’une auteure en pleine possession de ses moyens, qui n’a pas fini de nous surprendre et de nous enchanter. Avec ce premier opus, Ena Fitzbel pose les bases d’un cycle qui s’annonce d’ores et déjà comme un incontournable pour tous les amateurs de littérature feel-good, d’énigmes policières et de personnages savoureux.

Gageons que les prochains volumes viendront confirmer cette impression et nous réserver de nouvelles pépites, à la hauteur de ce petit bijou d’humour et de mystère. Une chose est sûre : avec Ena Fitzbel, on tient là une valeur sûre du roman contemporain, une plume brillante et généreuse qui a encore tant à nous offrir. Vivement la suite des aventures de Jade et consorts, pour de nouvelles enquêtes pleines de charme et de surprises made in Breizh !

Mots-clés : Comédie romantique, Cosy Mystery, Bretagne, Humour, Chasse au trésor, Héroïne attachante, Série prometteuse


Extrait Première Page du livre

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Samedi 26 juin
Belle journée. Joli décor de carte postale.
Je me demande tout de même si j’ai été bien avisée de venir ici…
Oh, et puis zut ! Je n’allais pas rester sur mon canapé à contempler le plafond !
Moi, c’est Jade Beaumont, vingt-six ans, les cheveux bruns en broussaille retenus par un fichu et les yeux noisette qui larmoient à force de fixer la route. J’ai conduit toute la journée pour venir jusqu’ici, dans ce village niché en contrebas d’une falaise. Sans les indications fournies par le notaire, je ne l’aurais jamais trouvé. Foisic ne figure sur aucune carte. Et encore moins sur mon GPS.

« Quelque part en Bretagne, entre Quimper et Vannes », pouvait-on lire sur le testament de ma grand-tante Aglaé. Merci pour les détails, je n’en demandais pas tant !

Aglaé Bissel est morte il y a trois mois – apparemment de sa belle mort car dans son sommeil, une chance pour elle ! – et m’a légué un manoir dont je ne soupçonnais pas l’existence. Qui aurait cru que la sœur de ma grand-mère maternelle se souviendrait de moi ? Et surtout qu’elle me valoriserait par rapport aux autres membres de la famille ?

Avant de recevoir le courrier du notaire, j’ignorais tout d’Aglaé, dont je n’avais jamais entendu parler. Cette ancienne directrice d’école n’habitait plus l’Hexagone depuis une bonne vingtaine d’années puisqu’elle avait choisi la Nouvelle-Calédonie pour y couler une retraite tranquille. La dernière fois qu’elle avait rendu visite à mes parents, je n’étais âgée que de deux ans. Bien entendu, ma couche-culotte et moi n’avons gardé aucun souvenir d’elle. Au dire de ma mère, ma conduite avait été exemplaire, là où mon grand frère Béryl s’était montré insupportable. Quant à Opale, ma sœur aînée, elle avait vomi sur les chaussures de notre aïeule. Ceci expliquerait donc cela ! « 


  • Titre : Le curieux manoir de tante Aglaé
  • Auteur : Ena Fitzbel
  • Éditeur : J’ai lu
  • Nationalité : France
  • Date de sortie : 2022

Page Officielle : www.enafitzbel.com


Je m’appelle Manuel et je suis passionné par les polars depuis une soixantaine d’années, une passion qui ne montre aucun signe d’essoufflement.


2 réflexions au sujet de “« Le curieux manoir de tante Aglaé » : une savoureuse enquête au cœur de la Bretagne”

    • Merci infiniment pour votre retour chaleureux Ena, cela me touche beaucoup ! Je suis ravi que cette chronique vous ait plu, et moi ravi d’avoir eu autant de plaisir à lire votre livre. Belle journée à vous également !

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