Enquête et immersion dans le Londres des Beatles avec « Du sang sur Abbey Road »

Updated on:

Du sang sur Abbey Road de William Shaw

Top polars à lire absolument

Poupée de Sylvie Callet
Chaînes intérieures de David Jamais
Froid Courage de Soren Petrek

L’univers du polar anglais à travers William Shaw

William Shaw s’impose comme un maître incontesté du polar britannique avec son roman captivant « Du sang sur Abbey Road ». Cet auteur talentueux a su se forger une place de choix dans le paysage littéraire du genre, grâce à son style unique et à sa capacité à créer des intrigues aussi complexes que passionnantes.

Shaw se distingue par son écriture fluide et immersive, qui transporte le lecteur au cœur de l’action. Sa plume élégante et précise lui permet de brosser des tableaux saisissants de réalisme, tout en maintenant un rythme haletant qui tient en haleine jusqu’à la dernière page. Son talent de conteur ne fait aucun doute, et il parvient à tisser une toile narrative d’une grande richesse.

L’une des marques de fabrique de William Shaw réside dans sa capacité à créer des personnages d’une profondeur remarquable. Loin des stéréotypes du genre, il donne vie à des protagonistes complexes et nuancés, qui évoluent dans un monde où rien n’est tout noir ou tout blanc. Leurs fêlures, leurs doutes et leurs motivations sont explorés avec finesse, offrant au lecteur un attachement sincère à leur destin.

Mais le talent de Shaw ne s’arrête pas là. Il excelle également dans l’art de tisser des intrigues sophistiquées, où les rebondissements s’enchaînent avec une logique implacable. Ses énigmes, savamment construites, maintiennent un suspense constant jusqu’au dénouement final, qui ne manque jamais de surprendre et de satisfaire le lecteur.

Véritable orfèvre des mots, William Shaw confirme, avec « Du sang sur Abbey Road », son statut de maître du polar britannique. Son écriture remarquable, ses personnages fascinants et ses intrigues palpitantes font de lui un auteur incontournable du genre, dont chaque nouvelle œuvre est attendue avec impatience par un lectorat conquis.

livres de William Shaw à acheter

Du sang sur Abbey Road William Shaw
Du sang sur Abbey Road William Shaw
Du sang sur Abbey Road William Shaw

« Du sang sur Abbey Road » : un titre évocateur et intrigant

Le titre « Du sang sur Abbey Road » est une invitation irrésistible à plonger dans l’univers captivant de William Shaw. Dès les premiers mots, le lecteur est happé par cette promesse d’une intrigue teintée de mystère et de danger. L’évocation d’Abbey Road, lieu mythique associé à la célèbre pochette des Beatles, ajoute une dimension culturelle et historique qui ne manque pas d’attiser la curiosité.

Shaw fait preuve d’une habileté remarquable dans le choix de ce titre, qui agit comme un véritable aimant pour le lecteur. En quelques mots, il parvient à créer une atmosphère énigmatique et prenante, qui donne envie de découvrir les secrets cachés derrière cette image saisissante. Le contraste entre la référence à un lieu emblématique de la culture populaire et la mention du sang, symbole de violence et de mort, crée une tension intrigante qui ne demande qu’à être explorée.

Mais au-delà de son pouvoir d’attraction, le titre « Du sang sur Abbey Road » est aussi une promesse de qualité. Il témoigne de l’ingéniosité de William Shaw et de sa capacité à créer des intrigues originales et audacieuses. En osant cette association inattendue, l’auteur montre qu’il n’a pas peur de bousculer les codes et de proposer une approche novatrice du polar britannique.

Ce titre accrocheur est le reflet de l’écriture de Shaw, à la fois évocatrice et précise. Chaque mot semble choisi avec soin pour créer un impact maximal, à l’image de son style affûté et de son sens aigu de la narration. « Du sang sur Abbey Road » est un concentré de l’essence même du talent de cet auteur, qui sait comment capter l’attention de son lecteur et le guider vers une expérience de lecture intense et mémorable.

« Du sang sur Abbey Road » s’impose comme une introduction idéale à l’univers fascinant de William Shaw, offrant une plongée irrésistible dans les profondeurs d’une intrigue haletante. Il est la promesse d’un voyage littéraire riche en émotions et en rebondissements, orchestré par la plume experte d’un maître du polar britannique. Un titre qui, à lui seul, suffit à donner envie de découvrir les secrets que recèlent les pages de ce roman envoûtant.

Londres dans les années 60 : une toile de fond fascinante

William Shaw fait preuve d’un talent remarquable pour plonger le lecteur dans l’atmosphère vibrante et effervescente du Londres des années 60. Cette période charnière de l’histoire britannique, marquée par une révolution culturelle et sociale, prend vie sous sa plume avec une authenticité saisissante. Le décor du roman devient un véritable personnage à part entière, qui imprègne chaque page de son énergie contagieuse.

Shaw parvient à capturer l’essence même de cette époque fascinante, en décrivant avec minutie les lieux emblématiques, les tendances vestimentaires, la musique omniprésente et l’atmosphère électrique qui régnait dans les rues de la capitale. Son écriture minutieuse et évocatrice réussit à transporter le lecteur dans ce Londres bouillonnant, où tout semblait possible et où les normes sociales étaient bousculées avec audace.

Mais au-delà de l’aspect historique, l’auteur utilise habilement ce décor pour enrichir son intrigue et donner une profondeur supplémentaire à ses personnages. Les spécificités de l’époque influencent les comportements, les mentalités et les choix des protagonistes, offrant ainsi une compréhension plus fine de leurs motivations. Le Londres des sixties devient un écrin fascinant dans lequel évoluent des êtres complexes et ambigus, reflets d’une société en pleine mutation.

Shaw ne se contente pas de simples descriptions superficielles, il parvient à insuffler l’âme de cette décennie légendaire dans chaque recoin de son récit. Les quartiers de Londres, des plus chics aux plus populaires, prennent vie sous sa plume, révélant les contrastes saisissants d’une ville en ébullition. Les références culturelles, savamment distillées, renforcent l’immersion du lecteur et donnent une texture authentique à l’intrigue.

Indiscutablement, le Londres des années 60 constitue une toile de fond remarquable pour « Du sang sur Abbey Road ». William Shaw en fait un élément central de son roman, bien plus qu’un simple décor. Cette période captivante, restituée avec brio, apporte une dimension supplémentaire à cette œuvre haletante, lui conférant une richesse et une profondeur rares. Un véritable tour de force qui témoigne du talent immense de cet auteur passionné.

Une galerie de portraits complexes et émouvants

William Shaw fait figure de virtuose dans l’art de créer des personnages d’une profondeur et d’une complexité remarquables. Chaque protagoniste de « Du sang sur Abbey Road » est un être unique, doté d’une personnalité riche et nuancée, qui ne manque pas de susciter l’intérêt et l’attachement du lecteur. Loin des stéréotypes et des archétypes convenus, Shaw donne vie à des individus authentiques, dont les fêlures, les doutes et les aspirations résonnent avec une justesse troublante.

Au fil des pages, le lecteur se prend d’affection pour ces personnages si humains, si vrais dans leurs contradictions et leurs imperfections. Shaw a le don de les rendre immédiatement familiers, comme de vieilles connaissances que l’on retrouverait avec plaisir. Leurs dialogues, ciselés avec précision, révèlent leur caractère unique et leur confèrent une épaisseur psychologique qui les rend infiniment attachants.

Mais la force de ces personnages réside également dans leur évolution au cours du récit. Confrontés à des situations extrêmes, ils révèlent des facettes insoupçonnées de leur personnalité, dévoilant ainsi toute la complexité de leur être. Shaw excelle dans l’art de les faire grandir et de les transformer sous nos yeux, offrant au lecteur le privilège de les accompagner dans leur cheminement intérieur.

Au-delà de leur dimension individuelle, les personnages de « Du sang sur Abbey Road » forment une galerie de portraits saisissants, reflets de la société britannique des années 60. Chacun à leur manière, ils incarnent les espoirs, les désillusions et les bouleversements de cette époque charnière. Leur singularité s’inscrit dans un tableau plus vaste, celui d’une génération en quête de sens et d’identité.

William Shaw signe, avec ces personnages inoubliables, une véritable prouesse littéraire. Leur profondeur, leur authenticité et leur humanité font d’eux des compagnons de route captivants, qui continuent de nous habiter bien après la dernière page. Une preuve éclatante du talent de cet auteur, capable de donner vie à des êtres de papier qui nous semblent si proches, si réels, si attachants.

Une intrigue finement ficelée qui tient en haleine

William Shaw démontre son incroyable talent de conteur dans « Du sang sur Abbey Road », en tissant une intrigue d’une complexité redoutable, qui captive le lecteur de la première à la dernière page. Tel un maître marionnettiste, il orchestre avec brio les différents fils de son récit, créant un écheveau de mystères et de rebondissements qui tient en haleine avec une efficacité remarquable.

Chaque chapitre apporte son lot de surprises et de révélations, entraînant le lecteur dans un véritable labyrinthe narratif. Shaw excelle dans l’art du suspense, distillant les indices avec une parcimonie savamment dosée, qui attise la curiosité et l’envie irrépressible de découvrir la suite. Les fausses pistes se multiplient, les certitudes se fissurent, et le lecteur se retrouve happé dans une valse de rebondissements qui le tient en constante alerte.

Mais la force de cette intrigue réside également dans sa construction minutieuse et son architecture sans faille. Chaque élément, chaque détail trouve sa place dans ce puzzle complexe, révélant peu à peu une image plus vaste et plus profonde que ce que l’on pouvait imaginer au départ. Shaw fait preuve d’une maîtrise impressionnante dans l’agencement des différentes pièces de son récit, créant des connexions inattendues et des révélations stupéfiantes qui renouvellent sans cesse l’intérêt du lecteur.

Il est également admirable de constater comment l’intrigue s’entrelace avec le développement des personnages et l’évocation de l’époque. Loin d’être un simple prétexte, l’enquête devient le révélateur des traumas, des secrets et des contradictions qui habitent les protagonistes. Elle s’inscrit dans le contexte bouillonnant des années 60, offrant une plongée fascinante dans les tourments et les questionnements d’une société en pleine mutation.

William Shaw signe, avec « Du sang sur Abbey Road », une intrigue magistrale qui témoigne de son immense talent de conteur. Savamment construite, riche en rebondissements et en révélations, elle propulse le lecteur dans un tourbillon d’émotions et de suspense qui le tient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Une véritable prouesse narrative qui confirme le statut de Shaw comme un maître incontesté du polar britannique.

À découvrir ou à relire

Proies Andrée A. Michaud
L’île Jérôme Loubry
Fin de l’histoire A. J. Finn
Un trou dans la zone Franck Pavloff

Le style fluide et immersif de William Shaw

William Shaw fait montre d’un style d’écriture d’une fluidité remarquable dans « Du sang sur Abbey Road », qui engloutit littéralement le lecteur dans l’univers fascinant de son récit. Sa plume, d’une élégance et d’une précision redoutables, se déploie avec une aisance déconcertante, créant une expérience de lecture d’une intensité rare. Chaque mot semble couler de source, chaque phrase s’enchaîne avec une naturalité confondante, donnant l’impression que l’histoire se raconte d’elle-même.

Le style de Shaw se caractérise par une capacité hors du commun à créer une atmosphère prenante, qui happe le lecteur dès les premières lignes. Ses descriptions, d’une richesse et d’une sensorialité étonnantes, donnent vie aux décors avec une acuité saisissante. Londres, dans toute sa complexité et sa diversité, se déploie sous nos yeux, palpable et vibrante, comme si nous y étions. Les sensations, les émotions, les ambiances sont restituées avec une telle justesse que l’on se retrouve immergé corps et âme dans le récit.

Mais la fluidité du style de Shaw ne se limite pas à la description. Elle se retrouve également dans la construction de l’intrigue, qui se déroule avec une aisance déconcertante. Les rebondissements s’enchaînent avec une logique implacable, les révélations se succèdent avec une évidence troublante, comme si l’histoire ne pouvait se dérouler autrement. Le lecteur se laisse porter par ce flux narratif, emporté dans les méandres d’une enquête qui le tient en haleine de bout en bout.

Il est également admirable de constater comment le style de Shaw épouse avec justesse les personnages et leur psychologie. Chaque protagoniste possède une voix unique, un rythme propre, qui transparaît dans les dialogues et les monologues intérieurs. L’auteur parvient à se glisser dans la peau de ses créations avec une aisance déconcertante, révélant leurs pensées, leurs doutes, leurs contradictions avec une authenticité qui force l’admiration.

Le style fluide et immersif de William Shaw constitue indéniablement l’un des atouts majeurs de « Du sang sur Abbey Road ». Sa plume virtuose parvient à créer un univers d’une richesse et d’une densité rares, dans lequel le lecteur plonge avec délice. Une écriture envoûtante, qui nous rappelle le pouvoir des mots et la magie d’un récit parfaitement maîtrisé. Un véritable tour de force stylistique qui confirme le talent immense de cet auteur hors du commun.

Des thèmes forts abordés avec justesse

eWilliam Shaw démontre une remarquable capacité à aborder des thèmes forts et universels dans « Du sang sur Abbey Road », avec une justesse et une profondeur qui forcent l’admiration. Loin de se contenter d’une intrigue policière conventionnelle, il explore avec finesse les méandres de l’âme humaine, les tourments intérieurs qui agitent ses personnages et les questionnements existentiels qui traversent la société britannique des années 60. Chaque thème est traité avec une subtilité et une intelligence qui témoignent de la maîtrise de l’auteur.

Au cœur du roman, Shaw plonge dans les abysses de la solitude et de l’isolement, ces maux insidieux qui rongent les individus dans une société en pleine mutation. À travers le parcours de ses personnages, il explore les conséquences dévastatrices de ce sentiment d’incompréhension et de déconnexion, qui pousse certains au bord du gouffre. Avec une empathie et une acuité psychologique remarquables, il dépeint les fêlures intimes, les blessures secrètes qui façonnent les destins et influencent les choix de chacun.

Mais « Du sang sur Abbey Road » est aussi une réflexion passionnante sur l’identité et la quête de soi, dans un monde où les repères traditionnels volent en éclats. Les personnages, pris dans le tourbillon des années 60, se retrouvent confrontés à des choix déchirants, tiraillés entre leurs aspirations profondes et les attentes d’une société en plein bouleversement. Shaw explore avec une grande finesse les mécanismes complexes de la construction de soi, les doutes et les tâtonnements qui jalonnent ce chemin sinueux vers la découverte de sa véritable nature.

En filigrane, l’auteur aborde également les thèmes de la loyauté, de la trahison et de la rédemption, qui s’entremêlent de manière inextricable dans le tissu narratif. Les liens qui unissent les personnages sont mis à rude épreuve, révélant les zones d’ombre et les parts d’humanité de chacun. Shaw excelle dans l’art de montrer la complexité des relations humaines, les dilemmes moraux auxquels sont confrontés ses protagonistes et la difficulté de faire les bons choix dans un monde où la frontière entre le bien et le mal se brouille.

« Du sang sur Abbey Road » s’affirme comme un véritable chef-d’œuvre romanesque, marquant par la finesse et la profondeur avec lesquelles William Shaw explore des thèmes universels. Son regard aiguisé, son empathie sincère et sa plume incisive lui permettent de sonder les recoins les plus obscurs de l’âme humaine, offrant au lecteur une expérience d’une rare intensité. Une prouesse littéraire qui confirme le statut de Shaw comme un auteur à la hauteur des plus grands, capable de nous émouvoir, de nous interroger et de nous faire réfléchir sur la complexité de la condition humaine.

À découvrir ou à relire

Le palais de l’infortune
Donna Leon
Le plaid coupable
H.Y. Hanna
La ville des vivants
Nicola Lagioia
Le passe-partout
Masako Togawa

L’art de tisser des liens entre passé et présent

William Shaw fait preuve d’un talent extraordinaire pour tisser des liens subtils et évocateurs entre le passé et le présent dans « Du sang sur Abbey Road ». Tout au long du roman, il entrelace avec une habileté consommée les événements du passé et leurs répercussions sur le présent, créant un fascinant jeu d’échos et de résonances qui confère une profondeur remarquable à son récit. Tel un maître horloger, il assemble les rouages délicats de la mémoire et du temps, révélant peu à peu les connexions insoupçonnées qui unissent les destinées de ses personnages.

Shaw excelle dans l’art de faire resurgir les secrets enfouis, les traumatismes anciens qui continuent de hanter les protagonistes et d’influencer leurs choix présents. Il explore avec une finesse psychologique admirable la manière dont le passé s’immisce dans le quotidien, les cicatrices invisibles qui façonnent les identités et les parcours de vie. Chaque révélation, chaque fragment de souvenir dévoilé vient éclairer sous un jour nouveau les motivations profondes des personnages, offrant au lecteur une compréhension toujours plus fine de leur complexité.

Mais l’auteur ne se contente pas de dresser des ponts entre les époques. Il parvient, avec une maestria remarquable, à faire dialoguer le passé et le présent, à montrer comment l’un éclaire l’autre et lui donne sens. Les événements du passé résonnent avec une acuité troublante dans le présent, offrant un éclairage inédit sur les enjeux contemporains. Shaw interroge avec une grande intelligence la manière dont l’histoire individuelle s’inscrit dans la grande Histoire, dont les destins personnels sont façonnés par les bouleversements sociaux et culturels de leur temps.

Ce jeu de miroirs entre les époques confère une dimension universelle et intemporelle au récit. En explorant les échos du passé dans le présent, Shaw nous invite à réfléchir sur la persistance de certains schémas, sur la transmission des traumatismes et des secrets à travers les générations. Il met en lumière la manière dont le poids de l’histoire pèse sur les épaules des individus, les poussant parfois à répéter les erreurs de leurs aînés ou à chercher désespérément à s’en affranchir.

Maître incontesté de la narration, William Shaw fascine par son talent à construire une intrigue d’une complexité saisissante, où passé et présent s’entrelacent avec une fluidité et une harmonie exceptionnelles. Son art consommé de la composition, son sens aigu des correspondances et des échos confèrent à « Du sang sur Abbey Road » une richesse et une profondeur qui en font une œuvre d’une rare intensité. Un tour de force littéraire qui confirme le talent immense de cet auteur, capable de transcender les frontières du temps pour nous offrir une réflexion puissante et universelle sur la condition humaine.

Un dénouement satisfaisant qui récompense le lecteur

William Shaw offre à ses lecteurs un dénouement d’une rare satisfaction dans « Du sang sur Abbey Road », à la hauteur des attentes suscitées par ce roman captivant. Avec une maîtrise remarquable de son art, il parvient à nouer les fils de son intrigue avec une précision d’orfèvre, offrant une conclusion aussi surprenante que logique, qui vient éclairer d’un jour nouveau les événements passés. Loin des résolutions artificielles ou des twists forcés, Shaw propose une fin qui s’impose comme une évidence, tout en réservant son lot de révélations et d’émotions.

Le dénouement de « Du sang sur Abbey Road » se distingue par sa cohérence et sa justesse, récompensant l’investissement du lecteur avec une conclusion qui répond aux questions soulevées tout en ouvrant de nouvelles perspectives. Shaw parvient à créer un sentiment de plénitude et de satisfaction, donnant l’impression que chaque pièce du puzzle trouve finalement sa place, révélant une image d’une grande clarté. Les zones d’ombre sont dissipées, les mystères élucidés, offrant au lecteur le plaisir incomparable de voir les fils de l’intrigue se dénouer avec une élégance rare.

Mais au-delà de la résolution de l’enquête elle-même, le dénouement de « Du sang sur Abbey Road » se distingue par sa dimension profondément humaine. Shaw ne se contente pas de dévoiler le coupable, il explore avec une grande finesse les conséquences de la vérité sur ses personnages, les bouleversements intimes qui en découlent. La fin du roman offre une véritable catharsis émotionnelle, permettant au lecteur de partager les tourments, les doutes et les espoirs de ces êtres de papier devenus si familiers.

Il est également remarquable de constater comment le dénouement de « Du sang sur Abbey Road » s’inscrit dans la continuité des thèmes explorés tout au long du roman. Loin d’être une simple résolution mécanique, la conclusion de Shaw vient éclairer d’un jour nouveau les questionnements soulevés, offrant une réflexion puissante sur la condition humaine, les choix individuels et les conséquences de nos actes. Le lecteur referme le livre avec le sentiment d’avoir vécu une expérience d’une rare intensité, qui dépasse le simple cadre de l’intrigue policière.

Éblouissant par sa maîtrise narrative, le dénouement de « Du sang sur Abbey Road » consacre le génie de William Shaw et affirme sa place parmi les grands noms du polar britannique. Sa capacité à offrir une conclusion aussi satisfaisante qu’inattendue, alliant surprise et cohérence, émotion et réflexion, force l’admiration et laisse une empreinte durable dans l’esprit du lecteur. Un final magistral qui vient couronner une œuvre d’une rare richesse, et qui ne fait que renforcer l’envie de découvrir les autres romans de ce formidable conteur.

« Du sang sur Abbey Road », un polar captivant à ne pas manquer

« Du sang sur Abbey Road » s’impose comme un polar captivant et incontournable, qui confirme le talent immense de William Shaw et son statut d’auteur majeur du genre. Ce roman, d’une richesse et d’une intensité rares, parvient à transcender les codes du polar traditionnel pour offrir une expérience de lecture d’une profondeur et d’une originalité remarquables. De la première à la dernière page, Shaw nous entraîne dans un tourbillon d’émotions et de suspense, tissant une intrigue d’une complexité redoutable qui tient en haleine avec une efficacité redoutable.

Mais au-delà de l’enquête elle-même, « Du sang sur Abbey Road » se distingue par la finesse de son écriture, la profondeur de ses personnages et la justesse avec laquelle il explore des thèmes universels. Shaw fait preuve d’une maîtrise impressionnante de son art, parvenant à créer un univers d’une richesse et d’une densité rares, où chaque détail, chaque dialogue, chaque description contribue à tisser une toile romanesque d’une grande puissance évocatrice. Son style fluide et immersif, sa capacité à faire surgir le passé dans le présent, son talent pour explorer les méandres de l’âme humaine font de ce roman bien plus qu’un simple polar : une véritable expérience littéraire qui marque durablement le lecteur.

Il est également remarquable de constater comment Shaw parvient à inscrire son récit dans le contexte fascinant du Londres des années 60, offrant une plongée captivante dans cette période charnière de l’histoire britannique. La ville devient un véritable personnage à part entière, avec ses atmosphères uniques, ses bouleversements sociaux et culturels, ses contradictions et ses promesses. Shaw restitue avec un talent rare l’effervescence et la complexité de cette époque, offrant au lecteur une immersion totale dans un monde à la fois proche et lointain, familier et exotique.

« Du sang sur Abbey Road » se distingue également par la qualité de son dénouement, qui vient couronner avec brio ce formidable édifice romanesque. Loin des résolutions artificielles ou des twists forcés, Shaw propose une conclusion aussi surprenante que logique, qui vient éclairer d’un jour nouveau les événements passés et offrir une réflexion puissante sur la condition humaine. Le lecteur referme le livre avec le sentiment d’avoir vécu une expérience d’une rare intensité, qui dépasse le simple cadre du polar pour atteindre une dimension universelle et intemporelle.

« Du sang sur Abbey Road » s’impose comme un polar d’une qualité exceptionnelle, qui confirme le talent immense de William Shaw et son statut d’auteur incontournable. Par la richesse de son intrigue, la profondeur de ses personnages, la justesse de son écriture et la puissance de ses thèmes, ce roman transcende les codes du genre pour offrir une expérience de lecture inoubliable. Un véritable joyau du polar britannique, à découvrir de toute urgence pour tous les amateurs d’émotions fortes et de littérature de haut vol.

Mots-clés : Polar, Meurtre, Londres, Années 60, Enquête, Beatles, Suspense, Atmosphère


Extrait Première Page du livre

 » 1
— Pourquoi n’y es-tu pas allé quand je te l’ai dit, avant de quitter la maison ?

La question est adressée à un petit garçon en culotte courte et en colère. Nounou, les cheveux fous dans le vent d’octobre, conduit l’immense poussette Silver Cross de la main droite et traîne le garçon de la gauche. Bébé a abandonné Ninou, son éléphant en peluche, et pleurniche sous la couverture jaune. Ils reviennent du parc. Aucune autre nounou n’y était. Il faisait trop froid, mais la mère des enfants tient à ce qu’ils sortent tous les matins avant la collation de 11 heures. Maman croit aux bienfaits du grand air et de l’exercice, bien qu’elle-même préfère rester chez elle à fumer ses Park Drive d et à parler pendant des heures au téléphone comme si ça ne coûtait rien, ou à jouer au solitaire.

— Je te l’avais bien dit, non ?

Nounou se débat pour avancer, façon crabe, les deux bras tendus, l’un poussant, l’autre tirant.

— Non ?

Elle porte la cape bleu marine qu’elle déteste. Des mocassins de grand-mère, noirs à pompons. Maquillage interdit. Jupes sous le genou. Et Papa a les mains baladeuses.

Le garçon possède déjà l’assurance de celui qui sait que Nounou n’est qu’une employée rémunérée – trois livres dix par semaine, pension comprise – et peut donc être traitée comme telle.

— C’est maintenant que je dois y aller.

Ses consonnes sont nettes et articulées. Il provient d’une lignée qui croit que donner des ordres requiert un langage impeccable.

— Tu ne peux pas te retenir un peu ? demande Nounou.

Les premières feuilles d’automne volent autour d’eux.

— Cinq petites minutes ?

Le garçon réfléchit une seconde puis répond simplement :

— Non.

— Montre-moi comme tu es fort.

— Je suis fort, mais il faut que je fasse pipi, dit-il d’une voix trop grave pour son âge.

Nounou aurait voulu être plus douée à ce jeu. Elle est jeune, sans expérience. Elle a accepté ce boulot pour échapper à la province. Elle imaginait Carnaby Street, elle a eu St John’s Wood, un enfant gâté en blazer, culotte courte et fixe-chaussettes, dont le père veut lui tripoter le derrière dès que la mère a les yeux tournés. À dix-sept ans, seule et sans personne ici, son unique plaisir est d’écouter Radio Luxembourg le soir. La radio lui dit qu’il en existe d’autres comme elle quelque part en Angleterre et ça l’empêche de devenir folle. Hier, le disc-jockey a joué Fire de The Crazy World of Arthur Brown et elle aurait voulu que son monde soit aussi dément que ça, que le monde entier brûle dans les flammes.

Ils lui donnent ses dimanches, et alors ? Il ne se passe jamais rien le dimanche. La dernière fois, elle est allée à Kensington juste pour voir les vêtements dans les vitrines éteintes des boutiques. De toute façon, elle n’aurait pas pu s’en offrir un seul. Elle rêve que David Bailey la repère, qu’il l’habille comme un mannequin pour la prendre en photo et qu’il la rende célèbre, mais si elle ressemble à une vieille sorcière, personne ne la remarquera jamais. « 


  • Titre : Du sang sur Abbey Road
  • Titre original : Abbey Road Murder Song
  • Auteur : William Shaw
  • Éditeur : Editions Les escales noires
  • Nationalité : Royaume-Uni
  • Date de sortie en France : 2014

Page Officielle : williamshaw.com


Je m’appelle Manuel et je suis passionné par les polars depuis une soixantaine d’années, une passion qui ne montre aucun signe d’essoufflement.


Laisser un commentaire