Philippe Brieallard, un auteur à découvrir
Philippe Brieallard, auteur encore peu connu du grand public, mérite amplement d’être découvert. Avec son roman « Le Baiser du Prodige », il nous livre une œuvre singulière et captivante qui ne manquera pas de marquer les esprits.
Écrivain français contemporain, Philippe Brieallard possède une plume unique, à la fois poétique et incisive. Son style, empreint de finesse et de sensibilité, parvient à nous transporter dans un univers fascinant où se mêlent l’art, la musique et les tourments de l’âme humaine.
À travers « Le Baiser du Prodige », l’auteur nous démontre l’étendue de son talent de conteur. Il parvient à créer une atmosphère envoûtante, presque hypnotique, qui happe le lecteur dès les premières pages. On se laisse emporter par le récit, happé par les personnages si finement dépeints et les lieux chargés d’histoire et de symbolique.
Philippe Brieallard fait partie de ces auteurs qui ont le don de susciter l’émotion et la réflexion. Son roman aborde des thèmes profonds, universels, qui trouvent un écho en chacun de nous. Il explore avec justesse et subtilité les méandres de la psyché humaine, les parts d’ombre et de lumière qui sommeillent en tout un chacun.
« Le Baiser du Prodige » est bien plus qu’un simple roman. C’est une expérience littéraire intense, une plongée dans un univers à part, à la fois troublant et envoûtant. Philippe Brieallard signe là un livre qui ne ressemble à nul autre, un récit inclassable qui ne peut laisser indifférent.
Gageons que ce roman saura toucher un large public et permettra à Philippe Brieallard de se faire un nom dans le paysage littéraire français. Car cet auteur talentueux, à la plume si singulière, a indéniablement tout pour devenir un écrivain majeur de sa génération.
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Au cœur de l’intrigue : Un pianiste prodige et un amateur d’art au destin croisé
« Le Baiser du Prodige » nous plonge dans l’histoire d’Hugo, jeune pianiste virtuose de 14 ans, et de Monsieur Raymond, vieil homme passionné d’art. Leurs chemins se croisent au musée de l’Orangerie, où ils partagent une fascination commune pour les Nymphéas de Monet.
Au fil de leurs rencontres, une amitié singulière se noue entre le prodige et son aîné. Monsieur Raymond devient le mentor d’Hugo, l’initiant à des secrets inavouables. En parallèle, le jeune pianiste affronte au lycée le harcèlement incessant de Tanguy, un camarade cruel. Un jour, poussé à bout, Hugo riposte violemment.
Les destins d’Hugo et Monsieur Raymond s’entremêlent de plus en plus, sur fond d’art, de musique et de mystères. Lors d’une tournée triomphale en Égypte, le jeune prodige est confronté à un personnage trouble, Vincent Cadouin, accusé de pédophilie. La tension est à son comble.
Entre récitals envoûtants et intrigues souterraines, « Le Baiser du Prodige » nous entraîne dans un crescendo haletant. Les révélations s’enchaînent, éclairant d’un jour nouveau la relation d’Hugo et Monsieur Raymond, mais aussi les parts d’ombre de chacun.
Philippe Brieallard tisse avec maestria les fils d’un récit complexe et captivant, maintenant le suspense jusqu’aux ultimes pages. Sans en dévoiler l’issue, disons simplement que « Le Baiser du Prodige » est un roman qui surprend autant qu’il bouleverse, et dont le dénouement ne laissera personne indemne. Un véritable tour de force narratif, à l’image de ce livre inclassable et envoûtant.
Les personnages principaux du Baiser du Prodige: des portraits saisissants
L’une des grandes forces du roman « Le Baiser du Prodige » réside sans nul doute dans la richesse et la profondeur de ses personnages principaux. Philippe Brieallard nous offre des portraits saisissants, d’une incroyable justesse psychologique, qui donnent vie et chair à son récit.
Les protagonistes de ce roman sont loin d’être manichéens ou stéréotypés. Ce sont des êtres complexes, ambivalents, qui portent en eux leurs parts d’ombre et de lumière. L’auteur explore avec finesse leurs tourments intérieurs, leurs désirs inavoués, leurs blessures secrètes. Il parvient à rendre palpables leurs émotions, à nous faire ressentir leurs doutes et leurs espoirs.
Chaque personnage semble avoir été ciselé avec un soin particulier, doté d’une personnalité unique et d’un passé qui influe sur ses actions présentes. Philippe Brieallard a le don de nous les rendre proches, familiers, comme si nous les connaissions intimement. On se prend d’affection pour ces êtres de papier qui prennent vie sous nos yeux, on vibre au rythme de leurs joies et de leurs peines.
Ce qui frappe également, c’est la façon dont l’auteur parvient à faire évoluer ses personnages au fil des pages. Ils ne sont pas figés, mais en perpétuel mouvement, en constant questionnement. Leurs interactions, leurs dialogues, leurs silences même, sont autant de moyens pour l’auteur de nous dévoiler, par petites touches, leur véritable nature.
Les personnages du « Baiser du Prodige » sont assurément l’un des atouts majeurs de ce roman. Par leur profondeur et leur humanité, ils ne peuvent que marquer durablement l’esprit du lecteur. Ils sont le cœur vibrant de ce récit, ceux qui lui donnent toute sa force émotionnelle et sa puissance évocatrice. Un véritable tour de force de la part de Philippe Brieallard, qui confirme tout son talent de fin observateur de l’âme humaine.
Les thèmes majeurs de l’œuvre : art, musique et secrets inavouables
Au cœur du roman « Le Baiser du Prodige » se déploient plusieurs thèmes majeurs qui s’entrelacent avec subtilité et poésie. L’art, la musique et les secrets inavouables sont autant de fils conducteurs qui tissent la trame de ce récit envoûtant.
L’art occupe une place prépondérante dans l’œuvre de Philippe Brieallard. La peinture, en particulier, est omniprésente, tel un personnage à part entière. Elle est à la fois source d’inspiration, de révélation et de tourment pour les protagonistes. À travers l’art, l’auteur explore les notions de beauté, de création, mais aussi de passion dévorante et d’obsession.
La musique, quant à elle, est le langage universel qui unit les êtres et transcende les époques. Elle est le fil invisible qui relie les personnages, le miroir de leurs émotions les plus profondes. Philippe Brieallard parvient, par son écriture mélodieuse et rythmée, à nous faire ressentir toute la puissance évocatrice de la musique, son pouvoir de susciter des images et de faire ressurgir des souvenirs enfouis.
Mais au-delà de l’art et de la musique, ce sont les secrets inavouables qui forment le cœur palpitant du roman. Ces non-dits, ces parts d’ombre que chacun porte en soi, sont autant de moteurs de l’intrigue. L’auteur explore avec finesse la façon dont ces secrets influencent les destins, façonnent les personnalités, créent des liens invisibles entre les êtres. Il nous invite à plonger dans les méandres de l’âme humaine, à en découvrir les recoins les plus obscurs.
Ces thèmes s’entremêlent et se répondent tout au long du récit, créant une symphonie littéraire d’une rare intensité. L’art, la musique et les secrets sont les piliers sur lesquels Philippe Brieallard bâtit son univers romanesque, les clés qui nous ouvrent les portes de son imaginaire foisonnant.
« Le Baiser du Prodige » est un roman qui se savoure comme une œuvre d’art totale, où chaque thème est un coup de pinceau qui vient enrichir le tableau final. Une fresque littéraire d’une grande profondeur, qui ne peut que marquer durablement l’esprit du lecteur.
L’atmosphère si particulière du roman
L’un des aspects les plus saisissants du roman « Le Baiser du Prodige » est sans conteste l’atmosphère si particulière qui s’en dégage. Dès les premières pages, le lecteur est happé par une ambiance unique, à la fois envoûtante et mystérieuse, qui le transporte dans un univers à part.
Philippe Brieallard possède l’art de créer des atmosphères denses, presque palpables. Il y a dans son écriture quelque chose de l’ordre de l’hypnotique, une façon de tisser les mots qui crée un véritable sortilège. On se laisse emporter par la musicalité de ses phrases, par le rythme de son récit, comme dans un rêve éveillé.
L’auteur parvient à instiller dans chaque scène une ambiance singulière, qui reflète les émotions des personnages et les enjeux de l’intrigue. Il y a des passages empreints d’une douce mélancolie, d’autres où plane une tension sourde, presque électrique. Chaque lieu, chaque instant, semble baigner dans une lumière particulière, tantôt douce et tamisée, tantôt crue et aveuglante.
Cette atmosphère si caractéristique du roman est aussi le fruit d’un savant mélange entre réalisme et onirisme. Philippe Brieallard ancre son récit dans une réalité minutieusement décrite, mais il y insuffle une dimension poétique, presque irréelle. On a parfois l’impression de marcher sur un fil ténu entre le rêve et la réalité, de plonger dans un monde où les frontières se brouillent.
C’est cette ambiance si singulière qui fait toute la richesse et la profondeur du « Baiser du Prodige ». Elle enveloppe le lecteur, le submerge, le transporte dans un ailleurs fascinant et troublant. Elle donne au roman une dimension presque magique, une aura de mystère qui ne se dissipe jamais totalement.
Indéniablement, l’atmosphère unique de ce roman est une véritable prouesse littéraire. Elle témoigne du talent immense de Philippe Brieallard, de sa capacité à créer des univers denses et envoûtants, qui marquent durablement l’esprit et l’imaginaire. Une vraie signature d’auteur, qui fait de chaque page une expérience intense et inoubliable.
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Un style d’écriture captivant et singulier
Ce qui frappe immédiatement à la lecture du « Baiser du Prodige », c’est le style d’écriture si particulier de Philippe Brieallard. Dès les premières lignes, on est saisi par la beauté de sa prose, par la façon unique qu’il a de manier la langue française.
L’écriture de Philippe Brieallard est d’une incroyable richesse. Chaque phrase semble ciselée avec un soin infini, chaque mot choisi avec une précision d’orfèvre. Il y a dans son style une musicalité envoûtante, un rythme presque hypnotique qui capture l’attention et ne la relâche plus. On se laisse porter par le flux de ses mots, par la douceur de ses images, comme dans un songe éveillé.
Mais la beauté de son écriture ne réside pas seulement dans sa qualité poétique. Philippe Brieallard possède aussi l’art de rendre palpables les émotions, de faire vibrer les sentiments. Sa plume sonde avec une justesse remarquable les tréfonds de l’âme humaine, expose au grand jour les désirs secrets et les blessures enfouies. Il a cette capacité rare de nous faire ressentir intensément les joies et les peines de ses personnages, de nous rendre intimement proches d’eux.
Ce qui caractérise également le style de l’auteur, c’est sa façon si singulière de jouer avec les codes, de brouiller les frontières entre les genres. Dans « Le Baiser du Prodige », il mêle avec un talent confondant récit réaliste et envolées oniriques, passages introspectifs et dialogues ciselés. Son écriture est un kaléidoscope d’impressions et de sensations, un feu d’artifice de mots qui illumine chaque page d’une lumière nouvelle.
Le style de Philippe Brieallard est assurément l’une des grandes forces de ce roman. C’est par son écriture unique, à la fois poétique et profondément humaine, qu’il parvient à nous entraîner dans son univers, à nous faire vibrer au diapason de ses personnages. Sa plume est comme un pinceau qui esquisse avec une finesse remarquable les contours de son récit, qui donne vie et couleur aux êtres et aux lieux qu’il dépeint.
Lire « Le Baiser du Prodige », c’est faire l’expérience d’une écriture en perpétuel mouvement, qui ne cesse de se réinventer et de surprendre. C’est plonger dans un style qui fait la part belle à la beauté de la langue, à la puissance évocatrice des mots. Un véritable enchantement littéraire, qui confirme le talent immense de Philippe Brieallard et son statut d’écrivain à part dans le paysage littéraire contemporain.
Les lieux emblématiques où se déroule l’histoire
Dans « Le Baiser du Prodige », les lieux où se déroule l’histoire ne sont pas de simples décors. Ils sont de véritables acteurs du récit, des espaces chargés de sens et d’émotions qui influencent profondément le cours des événements et la trajectoire des personnages.
Philippe Brieallard nous emmène dans une géographie à la fois réelle et symbolique, où chaque lieu est porteur d’une atmosphère unique. On voyage de Paris à l’Égypte, en passant par les jardins de Giverny, chaque endroit révélant une facette différente de l’intrigue et des protagonistes.
Paris, tout d’abord, est bien plus qu’une simple toile de fond. C’est un labyrinthe de rues et de secrets, où les destins se croisent et s’entremêlent. La capitale française est dépeinte dans toute sa complexité, à la fois lumineuse et sombre, fascinante et dangereuse. Elle est le théâtre des jeux de pouvoir, des rencontres fortuites et des révélations inattendues.
Les jardins de Giverny, quant à eux, sont un véritable personnage à part entière. Havre de paix et d’inspiration, ils sont le reflet de l’âme tourmentée des artistes qui les fréquentent. Chaque fleur, chaque nymphéa semble porteur d’un message secret, d’une vérité cachée qui ne demande qu’à être révélée. C’est dans cet écrin de verdure que se nouent et se dénouent les fils invisibles de l’intrigue.
Et puis il y a l’Égypte, terre de mystères et de légendes, qui apporte une dimension presque mystique au récit. Les pyramides, le Nil, les temples antiques sont autant de lieux chargés d’histoire et de symbolique, qui font écho aux questionnements existentiels des personnages. Dans ces paysages millénaires, les destins semblent s’inscrire dans une temporalité différente, où passé et présent se confondent.
Mais au-delà de leur dimension géographique, les lieux du « Baiser du Prodige » sont aussi des espaces intérieurs. Chaque pièce, chaque recoin semble être le reflet de la psyché des protagonistes, de leurs désirs et de leurs peurs les plus intimes. Les lieux se font miroirs de l’âme, caisse de résonance des émotions les plus profondes.
Philippe Brieallard déploie un art consommé pour faire de ces lieux des acteurs à part entière de son récit. Par sa plume ciselée, il leur donne vie et consistance, les charge d’une intensité presque palpable. Ils ne sont jamais de simples arrière-plans, mais des éléments essentiels de la narration, qui participent pleinement à la puissance évocatrice du roman.
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Le rôle central de la peinture et de la musique dans le récit
Dans « Le Baiser du Prodige », la peinture et la musique ne sont pas de simples ornements. Elles sont au cœur même du récit, des éléments fondamentaux qui structurent la narration et lui donnent tout son sens.
La peinture, tout d’abord, est omniprésente tout au long du roman. Elle est le langage secret qui unit les personnages, le fil invisible qui tisse leurs destins. À travers les œuvres d’art, les protagonistes se révèlent, dévoilent leurs passions et leurs tourments. Chaque tableau est une fenêtre ouverte sur leur intériorité, un miroir qui reflète leurs désirs les plus profonds.
Mais la peinture est aussi un personnage à part entière. Les toiles de Monet, en particulier, semblent prendre vie sous la plume de Philippe Brieallard. Elles ne sont pas de simples objets inertes, mais des présences vibrantes, presque animées, qui influencent le cours des événements. Les Nymphéas, notamment, sont comme un leitmotiv qui traverse tout le récit, une énigme picturale qui détient la clé des mystères qui se nouent.
La musique, quant à elle, est la respiration du roman. Elle est partout, dans les silences comme dans les mots, dans les gestes comme dans les regards. Elle est le langage universel qui unit les êtres par-delà les époques et les distances. Chaque note, chaque mélodie semble porter en elle un secret, un message codé que seuls les initiés peuvent décrypter.
Plus qu’un simple accompagnement, la musique est un véritable moteur de l’intrigue. Elle est le déclencheur des passions, le catalyseur des émotions les plus intenses. À travers elle, les personnages se révèlent dans toute leur complexité, laissent entrevoir leurs fêlures et leurs blessures secrètes. Les scènes où la musique est au premier plan comptent parmi les plus puissantes et les plus émouvantes du roman.
Ce qui est frappant, c’est la façon dont Philippe Brieallard parvient à entremêler peinture et musique, à les faire dialoguer et se répondre tout au long du récit. Elles sont comme les deux faces d’une même pièce, les deux langages complémentaires qui permettent d’accéder à une vérité supérieure. Leur alliance crée une alchimie unique, une harmonie esthétique et narrative qui transporte le lecteur dans un univers à part.
Plus que de simples thèmes, la peinture et la musique sont véritablement les clés de voûte du « Baiser du Prodige ». Elles portent en elles toute la profondeur et toute la richesse du roman, lui donnent sa couleur si particulière et sa résonance si profonde. Par leur présence constante, elles font de ce récit une expérience sensorielle et émotionnelle intense, une plongée dans un univers où l’art, sous toutes ses formes, est roi.
Les relations complexes et ambiguës entre les protagonistes
Au cœur du « Baiser du Prodige » se tissent des relations d’une grande complexité entre les protagonistes. Loin des schémas manichéens, Philippe Brieallard nous plonge dans un réseau de liens ambigus, où l’amour côtoie la haine, où l’admiration se mêle à la jalousie.
Chaque interaction est empreinte de non-dits, de secrets inavoués qui influencent les comportements et les décisions des personnages. On sent, dans chaque dialogue, dans chaque regard échangé, le poids des histoires passées, des blessures mal refermées. Les relations se construisent sur un terrain mouvant, où les certitudes sont rares et les trahisons possibles à chaque instant.
Ce qui fascine, c’est la façon dont l’auteur parvient à rendre palpable la tension qui existe entre les protagonistes. Chaque scène devient un jeu de pouvoir subtil, une danse de séduction et de manipulation où chacun tente de prendre l’ascendant sur l’autre. Les rapports de force se renversent sans cesse, au gré des révélations et des coups du sort.
Mais au-delà de ces jeux de pouvoir, ce sont les liens intimes qui unissent les personnages qui sont explorés avec le plus de finesse. Philippe Brieallard sonde les tréfonds de l’âme humaine, expose au grand jour les désirs inavouables, les pulsions secrètes qui guident les actes de chacun. Il y a, dans les relations qu’il dépeint, une part d’ombre et de lumière, une ambivalence constante qui les rend aussi fascinantes que troublantes.
Ce qui est frappant, c’est la façon dont ces relations évoluent au fil du récit. Elles ne sont jamais figées, mais en perpétuelle mutation, au gré des événements et des révélations. Chaque nouveau chapitre apporte son lot de surprises, de retournements qui viennent bouleverser les équilibres établis et redistribuer les cartes du jeu relationnel.
Philippe Brieallard fait preuve d’une maîtrise remarquable dans l’exploration de ces liens complexes. Il parvient, par petites touches subtiles, à rendre palpable toute l’ambiguïté des sentiments qui unissent ses personnages, toute la difficulté qu’ils ont à communiquer vraiment, à se comprendre au-delà des apparences. Chaque relation devient un miroir qui reflète la complexité de la nature humaine, ses contradictions et ses parts d’ombre.
C’est cette exploration minutieuse des relations humaines qui fait toute la richesse et la profondeur du « Baiser du Prodige ». Elle donne au roman sa tension narrative, sa puissance émotionnelle. Par la justesse de son regard et la finesse de son écriture, Philippe Brieallard nous offre une plongée saisissante dans les méandres du cœur et de l’âme, une exploration des liens qui nous unissent et nous déchirent tout à la fois. Une véritable leçon de vie et de littérature.
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Des rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine
« Le Baiser du Prodige » est un roman qui ne laisse aucun répit au lecteur. Tout au long du récit, Philippe Brieallard entretient un suspense haletant, jouant avec nos nerfs et nos certitudes. Chaque chapitre apporte son lot de surprises, de retournements de situation qui viennent bouleverser le cours de l’intrigue.
L’auteur est un véritable maître dans l’art de ménager ses effets, de distiller les révélations au compte-gouttes. Il sait créer une tension narrative qui va crescendo, nous tenant en haleine jusqu’aux dernières pages. Chaque nouveau développement vient relancer l’intérêt, ouvrir de nouvelles perspectives, nous forçant à reconsidérer tout ce que nous pensions acquis.
Ce qui est frappant, c’est la façon dont ces rebondissements s’intègrent parfaitement à la trame narrative. Ils ne sont jamais gratuits, mais toujours au service de l’histoire et des personnages. Chaque coup de théâtre vient éclairer d’un jour nouveau les événements passés, révéler des facettes insoupçonnées des protagonistes. On a l’impression que chaque pièce du puzzle finit par trouver sa place, mais jamais de la manière que l’on aurait pu anticiper.
Philippe Brieallard joue également avec les codes du genre, brouillant les pistes et déjouant nos attentes. Il y a dans « Le Baiser du Prodige » une part de thriller psychologique, de roman d’espionnage, mais aussi de drame intimiste. Cette hybridité contribue à entretenir le mystère, à nous tenir en alerte constante. On ne sait jamais vraiment sur quel pied danser, quelle sera la prochaine étape de ce voyage au cœur des ombres.
Mais au-delà du simple plaisir de la surprise, ces rebondissements ont une véritable portée émotionnelle et psychologique. Ils nous forcent à nous interroger sur la nature humaine, sur les motivations profondes qui guident les actes de chacun. Chaque révélation est comme un voile qui se lève, nous donnant accès à une vérité plus profonde, plus troublante aussi.
Et c’est là toute la force de ce roman : nous tenir en haleine par une intrigue savamment ficelée, tout en nous offrant une exploration d’une grande profondeur des tourments de l’âme. Philippe Brieallard parvient à concilier avec brio le suspense et l’introspection, le choc des événements et la subtilité des sentiments. Une prouesse narrative qui fait de chaque page un moment de pure jouissance littéraire.
Les rebondissements du roman, grâce à leur force et leur pertinence, laisseront certainement une empreinte durable dans la mémoire des lecteurs. Ils témoignent du talent exceptionnel de l’auteur, qui parvient à nous étonner et à nous toucher avec la même profondeur. Lire ce livre est une expérience littéraire d’une rare intensité, qui continue de nous habiter longtemps après en avoir terminé la dernière page.
Le Baiser du Prodige, un roman inclassable et marquant
« Le Baiser du Prodige » est un roman qui échappe à toute classification. Il est de ces livres rares qui défient les genres, brisent les codes établis pour créer leur propre univers, leur propre langage. Œuvre inclassable, elle n’en est pas moins marquante, laissant une empreinte indélébile dans l’esprit et le cœur des lecteurs.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la singularité de ce récit. Philippe Brieallard nous entraîne dans un voyage au pays des ombres et des secrets, où les frontières entre réel et imaginaire se brouillent. Il y a dans ce roman une part de mystère, de poésie sombre qui le distingue de tout ce que l’on a pu lire auparavant. On a l’impression de pénétrer dans un monde à part, régi par ses propres lois, ses propres codes.
Mais cette singularité ne se limite pas à l’atmosphère ou à l’intrigue. Elle est aussi dans l’écriture même de Philippe Brieallard, dans cette façon unique qu’il a de manier la langue, de jouer avec les mots. Son style, d’une précision ciselée, d’une beauté presque hypnotique, contribue à faire de ce roman une expérience littéraire totale. Chaque phrase semble vibrer d’une énergie particulière, chaque mot semble choisi pour sa puissance évocatrice.
Au-delà de sa forme, c’est aussi par ses thèmes que « Le Baiser du Prodige » se distingue. Philippe Brieallard explore avec une acuité rare les tréfonds de l’âme humaine, ses parts d’ombre et de lumière. Il y a dans ce roman une réflexion profonde sur l’art, sur la création, mais aussi sur les pulsions qui nous habitent, les désirs qui nous guident. Une plongée vertigineuse dans la psyché, qui ne ressemble à rien de connu.
Et puis il y a ces personnages, si complexes, si ambivalents, qui hantent longtemps la mémoire. Loin des archétypes ou des stéréotypes, ils sont d’une humanité vibrante, avec leurs failles et leurs contradictions. À travers eux, c’est un peu de nous-mêmes que nous explorons, nos propres zones d’ombre, nos propres questionnements existentiels.
« Le Baiser du Prodige » est de ces romans qui marquent une vie de lecteur. Par sa puissance évocatrice, sa beauté troublante, il s’impose comme une œuvre à part, qui ne ressemble à aucune autre. C’est un joyau de littérature qui scintille d’un éclat sombre, un objet précieux qui ne se laisse pas facilement apprivoiser, mais qui, une fois qu’il s’est emparé de nous, ne nous quitte plus.
Gageons que ce roman fera date, qu’il marquera son époque par son audace et son originalité. Il a tout d’un classique en devenir, de ces livres qui traversent le temps pour sans cesse se réinventer. Un must absolu pour tous les amoureux de littérature, pour tous ceux qui cherchent à être surpris, bousculés, émerveillés. Un chef-d’œuvre inclassable et inoubliable.
Extrait Première Page du livre
» Sur le front dégarni du comptable, les deux orifices cerclés de noir brûlé sont presque centrés. De la large flaque de sang qui colore le sol à l’endroit où sa tête repose, un petit ru carmin s’écoule paisiblement jusqu’à la grille d’évacuation.
Caché derrière des poubelles, un vieil homme observe la scène en se frottant le menton. Un sentiment de fierté l’envahit, c’est du véritable travail d’orfèvre se dit-il. La main de l’adolescent qui vient de donner la mort à Sébastien Pernet n’a pas tremblé.
Son trajet routinier, l’employé modèle dont le corps sans vie gît désormais sur l’asphalte comme un pantin désarticulé, il était à deux doigts de l’envoyer valser.
Mais à cette heure de grande affluence l’avenue grouille de monde, et la populace il n’aime pas ça. Il a donc emprunté comme toujours la petite voie déserte. Très mauvais choix puisqu’il ne distingue dorénavant plus qui se penche sur lui afin de déposer un baiser sur sa joue. Mort sur le coup, il ne voit pas non plus le ciel d’un bleu limpide qu’il semble pourtant scruter de ses yeux fixes avec une attention toute particulière.
Alors que la bouche de métro crache son flot quotidien d’anonymes, un jeune cycliste sort de la ruelle et se fond dans la foule. En arrivant sur le pont, il jette à l’eau le Glock qu’il vient de démonter. Ses gestes sont maîtrisés, il respecte le plan à la lettre sans faillir. Voilà, c’est fait pense-t-il en pédalant. «
- Titre : Le Baiser du Prodige
- Auteur : Philippe Brieallard
- Éditeur : Librinova
- Nationalité : France
- Date de sortie : 2024
Page officielle : www.librinova.com/auteur/philippe-brieallard
Je m’appelle Manuel et je suis passionné par les polars depuis plus de 60 ans, une passion qui ne montre aucun signe d’essoufflement.