« Les Poupées » : Le Pari Gagnant d’Alexis Laipsker dans le Monde du Thriller
Alexis Laipsker est un auteur français qui s’est fait connaître dans le monde littéraire grâce à son expertise dans le domaine du poker. Avant de se lancer dans l’écriture de romans, il a publié plusieurs ouvrages consacrés à ce jeu de cartes, partageant ses connaissances et son expérience avec les amateurs et les professionnels. Cette passion pour le poker a façonné son approche de l’écriture, lui permettant de développer un style unique mêlant stratégie narrative et analyse psychologique.
En 2022, Laipsker franchit une nouvelle étape dans sa carrière littéraire avec la publication de « Les Poupées » aux Éditions Michel Lafon. Ce roman marque un tournant dans son parcours, le voyant s’aventurer dans le genre du thriller psychologique. Ce choix audacieux témoigne de la volonté de l’auteur d’explorer de nouveaux horizons littéraires, tout en capitalisant sur sa compréhension approfondie de la psyché humaine, acquise au fil de ses années d’observation des joueurs de poker.
Le contexte de publication de « Les Poupées » s’inscrit dans une période où le thriller psychologique connaît un regain d’intérêt auprès du public français. Les lecteurs, en quête d’histoires captivantes et complexes, sont particulièrement réceptifs aux récits qui plongent dans les méandres de l’esprit humain. Laipsker, avec son background unique, apporte un regard frais et original à ce genre populaire.
L’arrivée de ce roman sur le marché littéraire a été accompagnée d’une certaine curiosité de la part des critiques et des lecteurs. Beaucoup se demandaient comment l’auteur, connu pour ses écrits sur le poker, allait négocier ce virage vers la fiction. Cette transition représentait un défi pour Laipsker, mais aussi une opportunité de démontrer la polyvalence de son talent d’écrivain.
« Les Poupées » a bénéficié du soutien des Éditions Michel Lafon, une maison d’édition reconnue pour son flair dans la découverte de nouveaux talents et la promotion d’auteurs établis dans de nouveaux genres. Ce partenariat a permis à Laipsker de bénéficier d’une plateforme solide pour lancer son roman, assurant une visibilité significative dans un marché littéraire souvent saturé.
En somme, la publication de « Les Poupées » en 2022 marque un moment charnière dans la carrière d’Alexis Laipsker, le voyant évoluer d’expert en poker à romancier de thriller psychologique. Ce livre représente non seulement une nouvelle direction pour l’auteur, mais aussi une fusion intrigante de ses diverses expériences et compétences, promettant aux lecteurs une expérience littéraire unique et captivante.
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Synopsis et structure narrative
« Les Poupées » d’Alexis Laipsker plonge le lecteur dans une intrigue sombre et complexe, centrée sur une série de meurtres mystérieux qui secoue une région française. L’histoire s’ouvre sur la découverte macabre de plusieurs corps dans une chapelle abandonnée, chacun présentant des mutilations étranges et une mise en scène troublante. Cette découverte déclenche une enquête policière intense, menée par le commissaire Victor Venturi, un homme au passé trouble et aux méthodes peu orthodoxes.
Parallèlement à l’enquête, le récit suit le parcours d’Ophélie, une jeune femme qui s’est installée dans une maison isolée en Provence pour exercer comme voyante. Sa tranquillité est bientôt perturbée par des visions cauchemardesques et des événements inexpliqués, qui semblent la connecter mystérieusement aux meurtres en cours. Au fil de l’histoire, les destins d’Ophélie et du commissaire Venturi s’entremêlent de manière inattendue.
La structure narrative du roman alterne habilement entre différents points de vue, offrant au lecteur une perspective multidimensionnelle sur les événements. Les chapitres consacrés à l’enquête policière, menée par Venturi et sa jeune collègue psychologue Olivia Montalvert, contrastent avec ceux centrés sur l’expérience personnelle et de plus en plus perturbante d’Ophélie. Cette alternance crée un rythme soutenu et une tension croissante, maintenant le lecteur en haleine.
Laipsker introduit également des extraits de journaux intimes et des pensées du tueur, ajoutant une couche supplémentaire de complexité à l’intrigue. Ces passages, souvent cryptiques et dérangeants, offrent des aperçus troublants de l’esprit du meurtrier, tout en semant le doute sur son identité réelle.
Au cœur de l’intrigue se trouve le mystère entourant Benjamin Lundström, un homme supposé mort mais dont le passé semble étroitement lié aux meurtres actuels. L’enquête sur Lundström devient un fil conducteur, reliant les différents aspects de l’histoire et conduisant à des révélations surprenantes.
La structure du roman est non linéaire, avec des retours en arrière stratégiques qui révèlent progressivement des éléments clés du passé des personnages. Ces flashbacks sont soigneusement intégrés pour approfondir la compréhension des motivations et des actions des protagonistes, tout en maintenant le mystère global.
À mesure que l’histoire progresse, les lignes entre réalité et illusion, entre passé et présent, deviennent de plus en plus floues. Laipsker tisse habilement les différents fils narratifs, créant un écheveau complexe qui se démêle lentement pour aboutir à une conclusion inattendue et saisissante.
En résumé, « Les Poupées » présente une structure narrative sophistiquée qui mêle enquête policière, thriller psychologique et éléments de suspense surnaturel. Cette construction complexe permet à Laipsker d’explorer en profondeur ses thèmes centraux tout en maintenant un niveau élevé de suspense.
Les personnages principaux : analyse psychologique
Dans « Les Poupées », Alexis Laipsker crée un ensemble de personnages complexes et nuancés, chacun apportant une profondeur psychologique unique à l’intrigue. Au cœur du récit se trouve le commissaire Victor Venturi, surnommé « le Cow-boy ». Venturi est un homme tourmenté, portant le poids d’un passé trouble qui se manifeste à travers ses méthodes d’enquête peu orthodoxes et son comportement souvent imprévisible. Sa détermination à résoudre l’affaire frôle l’obsession, révélant un besoin profond de rédemption et de validation. La main tremblante de Venturi, un détail récurrent, symbolise sa fragilité intérieure, contrastant avec son image extérieure de dur à cuire.
Aux côtés de Venturi, nous découvrons Olivia Montalvert, surnommée « Menthe-à-l’eau », une jeune psychologue criminelle. Son intelligence vive et son approche analytique apportent un contrepoint intéressant à l’instinct brut de Venturi. Montalvert lutte pour s’affirmer dans un milieu dominé par les hommes, révélant une personnalité complexe mêlant assurance professionnelle et vulnérabilités personnelles. Sa capacité à comprendre l’esprit du tueur la place dans une position unique, mais aussi potentiellement dangereuse.
Ophélie, la voyante installée en Provence, est peut-être le personnage le plus énigmatique du roman. Son parcours d’une vie urbaine à une existence isolée cache des secrets qui se dévoilent progressivement. Les visions cauchemardesques qui la tourmentent soulèvent des questions sur sa santé mentale et son éventuelle connexion avec les meurtres. Ophélie incarne la lutte entre rationalité et intuition, entre le désir d’échapper à son passé et la nécessité de l’affronter.
Le personnage de Benjamin Lundström, bien que physiquement absent d’une grande partie du récit, joue un rôle central dans la psychologie de l’histoire. Son apparente dualité – styliste talentueux d’un côté, potentiel tueur en série de l’autre – soulève des questions fascinantes sur la nature de l’identité et les multiples facettes de la personnalité humaine.
Le tueur lui-même, dont l’identité reste longtemps un mystère, est présenté à travers des fragments de pensées et de journaux intimes. Ces aperçus révèlent un esprit profondément perturbé, oscillant entre lucidité effrayante et délire total. La façon dont il perçoit ses victimes comme des « poupées » témoigne d’une déconnexion inquiétante avec la réalité et d’un besoin pathologique de contrôle.
Les victimes, bien que moins développées individuellement, jouent un rôle collectif important dans la psychologie du roman. Leur jeunesse et leur vulnérabilité soulignent la cruauté du tueur et ajoutent une dimension émotionnelle puissante à l’enquête.
Laipsker excelle dans la création de personnages secondaires qui, bien que moins centraux, contribuent à la richesse psychologique du récit. Le procureur, les collègues policiers, et même les suspects temporaires sont tous dotés de traits distinctifs qui les rendent mémorables et ajoutent de la profondeur à l’univers du roman.
À travers ces personnages, Laipsker explore des thèmes psychologiques profonds tels que le trauma, l’obsession, la quête d’identité et les limites de la santé mentale. Chaque personnage principal devient un prisme à travers lequel l’auteur examine différentes facettes de la psyché humaine, créant ainsi un tableau psychologique riche et complexe qui ajoute une dimension supplémentaire à ce thriller haletant.
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Thèmes majeurs abordés dans l’œuvre
« Les Poupées » d’Alexis Laipsker aborde une multitude de thèmes profonds et complexes, tissés habilement dans la trame du récit. L’un des thèmes centraux est celui de l’identité et de ses multiples facettes. À travers les personnages principaux, notamment Benjamin Lundström et Ophélie, l’auteur explore comment les individus peuvent présenter différentes versions d’eux-mêmes, parfois contradictoires. Cette exploration de l’identité s’étend à la question de la dualité entre le bien et le mal, remettant en question la notion de nature humaine fixe.
La santé mentale et ses frontières floues constituent un autre thème majeur de l’œuvre. Laipsker examine comment les traumatismes et les pressions psychologiques peuvent pousser les individus vers des comportements extrêmes. Le personnage du tueur, avec sa perception déformée de la réalité, illustre de manière frappante les conséquences potentielles d’un esprit perturbé. Parallèlement, les visions d’Ophélie et les méthodes peu orthodoxes de Venturi soulèvent des questions sur la frontière entre génie et folie.
L’obsession est un fil conducteur qui traverse l’ensemble du roman. Que ce soit l’obsession du tueur pour ses « poupées », celle de Venturi pour résoudre l’affaire, ou celle d’Ophélie pour comprendre ses visions, chaque personnage principal est animé par une force qui le pousse au-delà des limites conventionnelles. Cette thématique permet à Laipsker d’explorer les motivations profondes qui guident les actions humaines, souvent au détriment de la raison ou de l’éthique.
Le passé et son influence sur le présent est un thème récurrent. Les secrets enfouis et les traumatismes non résolus jouent un rôle crucial dans le développement de l’intrigue et la psychologie des personnages. L’auteur montre comment les événements du passé peuvent façonner les actions présentes, créant un cycle de conséquences souvent tragiques.
La perception de la réalité et la nature subjective de la vérité sont des thèmes subtilement explorés tout au long du livre. Les visions d’Ophélie, les déductions de l’équipe d’enquête et les motivations du tueur offrent des perspectives différentes sur les mêmes événements, invitant le lecteur à questionner la nature de la réalité et la fiabilité des perceptions individuelles.
La solitude et l’aliénation sont des thèmes sous-jacents qui imprègnent l’atmosphère du roman. Que ce soit l’isolement volontaire d’Ophélie, la position marginale de Venturi dans sa profession, ou l’isolement psychologique du tueur, Laipsker explore comment la solitude peut à la fois protéger et détruire.
Le pouvoir et son abus sont également abordés, notamment à travers les dynamiques de l’enquête policière et la relation entre le tueur et ses victimes. L’auteur examine comment le pouvoir peut corrompre et comment il peut être utilisé comme un moyen de contrôle et de manipulation.
Enfin, le thème de la rédemption traverse subtilement l’œuvre. Chaque personnage principal, à sa manière, cherche une forme de rédemption ou de résolution, que ce soit pour des actions passées ou pour des aspects de leur personnalité qu’ils cherchent à surmonter.
En tissant ces thèmes complexes dans une intrigue de thriller captivante, Laipsker crée une œuvre qui dépasse le simple divertissement pour offrir une réflexion profonde sur la nature humaine et les forces qui façonnent nos vies et nos actions.
Style d’écriture et techniques narratives
Le style d’écriture d’Alexis Laipsker dans « Les Poupées » se caractérise par sa précision et son efficacité. L’auteur emploie une prose directe et incisive qui maintient un rythme soutenu tout au long du récit. Cette approche contribue à créer une tension palpable, particulièrement efficace dans les scènes d’action et les moments de révélation. Laipsker excelle dans l’art de la description concise, parvenant à brosser des tableaux vivides en quelques phrases bien choisies, que ce soit pour dépeindre l’atmosphère oppressante d’une scène de crime ou l’état psychologique tourmenté d’un personnage.
L’une des techniques narratives les plus marquantes de Laipsker est l’alternance des points de vue. Le roman jongle habilement entre les perspectives de différents personnages, offrant au lecteur une vision kaléidoscopique de l’intrigue. Cette approche multiperspective permet non seulement d’approfondir la compréhension des personnages, mais aussi de maintenir le suspense en révélant progressivement des informations cruciales. L’auteur maîtrise l’art de doser ces révélations, utilisant chaque changement de point de vue comme un outil pour faire avancer l’histoire ou pour jeter un nouvel éclairage sur des événements déjà décrits.
Laipsker emploie également une structure narrative non linéaire, entrecoupant le récit principal de flashbacks et de passages introspectifs. Ces retours en arrière sont stratégiquement placés pour éclairer les motivations des personnages ou pour révéler des éléments clés de l’intrigue. Cette technique contribue à créer une narration complexe et immersive, invitant le lecteur à assembler les pièces du puzzle au fur et à mesure de sa lecture.
Un aspect particulièrement notable du style de Laipsker est son utilisation du monologue intérieur, notamment dans les passages centrés sur Ophélie et le tueur. Ces moments d’introspection offrent une plongée profonde dans la psyché des personnages, révélant leurs pensées les plus intimes et leurs luttes intérieures. L’auteur manie cette technique avec subtilité, créant un contraste saisissant entre l’apparence extérieure des personnages et leur tumulte intérieur.
Le dialogue occupe une place importante dans le roman, servant à la fois à faire avancer l’intrigue et à révéler la personnalité des personnages. Laipsker a un talent particulier pour capturer les nuances du langage parlé, donnant à chaque personnage une voix distincte et authentique. Les échanges entre Venturi et Montalvert, par exemple, sont empreints de tension et de dynamisme, reflétant leur relation professionnelle complexe.
L’auteur fait également un usage judicieux de la focalisation interne, permettant au lecteur de voir le monde à travers les yeux des différents personnages. Cette technique est particulièrement effective dans les scènes impliquant Ophélie, où la frontière entre réalité et hallucination devient floue, plongeant le lecteur dans un état d’incertitude qui reflète celui du personnage.
Enfin, Laipsker intègre habilement des éléments de suspense et de révélation progressive tout au long du récit. Il distille des indices et des fausses pistes avec parcimonie, maintenant le lecteur en haleine jusqu’aux dernières pages. Cette gestion experte de l’information crée une expérience de lecture immersive et addictive, où chaque chapitre pousse à lire le suivant.
En somme, le style d’écriture et les techniques narratives employés par Alexis Laipsker dans « Les Poupées » démontrent une maîtrise consommée du genre du thriller psychologique. Son approche multifacette de la narration, combinée à une prose efficace et une gestion habile du suspense, crée une œuvre captivante qui tient le lecteur en haleine du début à la fin.
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Le genre du thriller psychologique : codes et originalité
« Les Poupées » d’Alexis Laipsker s’inscrit résolument dans le genre du thriller psychologique, tout en apportant une fraîcheur et une originalité qui le distinguent. L’auteur maîtrise les codes classiques du genre, en commençant par la mise en place d’une intrigue complexe centrée sur une série de meurtres mystérieux. Le lecteur est immédiatement plongé dans une atmosphère de tension et de suspense, élément caractéristique du thriller psychologique.
La présence d’un tueur en série, figure emblématique du genre, est exploitée de manière habile par Laipsker. Plutôt que de se contenter d’un simple profil de meurtrier, l’auteur crée un personnage aux motivations complexes et à la psychologie troublante. Les rituels macabres autour des « poupées » ajoutent une dimension perturbante qui dépasse le simple choc pour sonder les profondeurs de la psyché humaine.
L’enquête policière, autre pilier du thriller psychologique, est menée par le commissaire Venturi, un personnage qui répond initialement aux archétypes du genre : un détective tourmenté, aux méthodes peu orthodoxes. Cependant, Laipsker enrichit ce profil en dotant Venturi d’une profondeur psychologique qui va au-delà du cliché, explorant ses failles et ses motivations profondes.
L’originalité de Laipsker se manifeste particulièrement dans l’introduction du personnage d’Ophélie, la voyante. En intégrant des éléments paranormaux à l’intrigue, l’auteur brouille les frontières entre réalité et surnaturel, ajoutant une couche supplémentaire de mystère et de tension psychologique. Cette approche hybride, mêlant thriller traditionnel et éléments fantastiques, offre une perspective rafraîchissante sur le genre.
La structure narrative du roman, avec ses alternances de points de vue et ses retours en arrière, s’inscrit dans la tradition du thriller psychologique moderne. Cependant, Laipsker pousse cette technique plus loin en intégrant des passages du point de vue du tueur, créant ainsi une immersion dérangeante dans l’esprit du criminel. Cette approche multi-perspectives amplifie la tension psychologique et ajoute de la profondeur à l’intrigue.
L’exploration des thèmes psychologiques dans « Les Poupées » va au-delà des attentes du genre. Plutôt que de se concentrer uniquement sur la psychologie du criminel, Laipsker étend son analyse à tous les personnages principaux, créant un tableau complexe de la psyché humaine. Les questions d’identité, de perception de la réalité et de santé mentale sont traitées avec une profondeur rarement vue dans les thrillers plus conventionnels.
L’auteur innove également dans sa représentation de la violence. Plutôt que de s’appuyer sur des descriptions graphiques, Laipsker choisit une approche plus subtile et psychologique, laissant souvent l’imagination du lecteur combler les blancs. Cette technique renforce l’impact psychologique de la violence tout en évitant le sensationnalisme gratuit.
La résolution de l’intrigue, élément crucial de tout thriller psychologique, est gérée avec une finesse particulière. Laipsker évite les révélations simplistes, optant pour un dénouement complexe qui respecte l’intelligence du lecteur et laisse place à l’interprétation.
En conclusion, « Les Poupées » démontre une maîtrise des codes du thriller psychologique tout en apportant une originalité rafraîchissante au genre. Alexis Laipsker parvient à créer une œuvre qui respecte les attentes des amateurs du genre tout en les surprenant par sa profondeur psychologique et ses innovations narratives. Cette approche équilibrée entre tradition et innovation fait de « Les Poupées » un exemple remarquable de l’évolution du thriller psychologique contemporain.
Réception critique et impact
La publication de « Les Poupées » d’Alexis Laipsker en 2022 a suscité un vif intérêt dans le monde littéraire français. Le roman a bénéficié d’une réception critique généralement positive, les critiques saluant l’habileté de l’auteur à manier les codes du thriller psychologique tout en y apportant une touche d’originalité. Plusieurs revues littéraires ont souligné la complexité de l’intrigue et la profondeur psychologique des personnages, éléments qui ont été particulièrement appréciés.
Les critiques ont notamment mis en avant la capacité de Laipsker à maintenir le suspense tout au long du récit. La structure narrative non linéaire et l’alternance des points de vue ont été louées pour leur contribution à l’atmosphère tendue et mystérieuse du roman. Certains commentateurs ont comparé favorablement le style de Laipsker à celui d’auteurs établis du genre, tout en soulignant son approche unique.
L’introduction d’éléments paranormaux dans l’intrigue a divisé les critiques. Certains ont apprécié cette fusion des genres, y voyant une innovation rafraîchissante dans le domaine du thriller psychologique. D’autres, en revanche, ont trouvé que ces aspects surnaturels diluaient parfois la tension psychologique du récit. Néanmoins, la majorité s’est accordée sur l’originalité de cette approche.
Les personnages principaux, en particulier le commissaire Venturi et Ophélie, ont reçu des éloges pour leur complexité et leur développement au fil de l’histoire. Plusieurs critiques ont souligné la façon dont Laipsker a su éviter les clichés du genre en créant des protagonistes nuancés et profondément humains.
Du côté des lecteurs, « Les Poupées » a rencontré un succès notable. Les forums de lecture et les sites de critiques littéraires ont vu fleurir de nombreux commentaires positifs, beaucoup soulignant l’aspect addictif de la lecture et la difficulté à poser le livre avant la fin. Les discussions animées autour des rebondissements de l’intrigue et de l’identité du tueur ont contribué à créer un buzz autour du roman.
L’impact du livre s’est également fait sentir dans le monde de l’édition. Le succès de « Les Poupées » a renforcé la position d’Alexis Laipsker comme un auteur à suivre dans le paysage littéraire français. Plusieurs maisons d’édition ont manifesté leur intérêt pour de futures œuvres de l’auteur, témoignant de l’impact positif du roman sur sa carrière.
Dans le milieu académique, « Les Poupées » a suscité des discussions intéressantes sur l’évolution du thriller psychologique en France. Certains universitaires ont analysé l’œuvre comme un exemple de la façon dont le genre peut être renouvelé et adapté aux sensibilités contemporaines.
Le roman a également eu un impact sur la scène culturelle plus large. Des discussions ont été entamées pour une éventuelle adaptation cinématographique ou télévisuelle, attestant de l’attrait de l’histoire au-delà du monde littéraire.
En somme, « Les Poupées » a réussi à se faire une place significative dans le paysage littéraire français de 2022. Son mélange de suspense psychologique classique et d’éléments innovants a séduit un large public, tout en suscitant des débats intéressants dans les milieux critiques et académiques. L’impact du roman a dépassé les frontières de la simple réception littéraire pour toucher divers aspects de la culture contemporaine, marquant ainsi un jalon important dans la carrière d’Alexis Laipsker et dans l’évolution du genre du thriller psychologique en France.
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Le mot de la fin : Alexis Laipsker et « Les Poupées » Un Thriller Psychologique Nuancé et Audacieux
En conclusion, « Les Poupées » d’Alexis Laipsker se révèle être une œuvre complexe et nuancée, présentant à la fois des forces remarquables et quelques faiblesses. L’une des principales forces du roman réside dans sa capacité à tisser une intrigue captivante et multidimensionnelle. Laipsker démontre une habileté certaine à maintenir le suspense tout au long du récit, gardant le lecteur en haleine jusqu’aux dernières pages. La structure narrative non linéaire et l’alternance des points de vue contribuent grandement à cette tension narrative, offrant une expérience de lecture riche et immersive.
La profondeur psychologique des personnages constitue un autre atout majeur de l’œuvre. Les protagonistes, en particulier le commissaire Venturi et Ophélie, sont dépeints avec une complexité qui dépasse les stéréotypes habituels du genre. Leurs luttes intérieures, leurs doutes et leurs motivations sont explorés avec finesse, donnant vie à des personnages crédibles et attachants. Cette approche apporte une dimension humaine qui enrichit considérablement le récit.
L’originalité de Laipsker dans son traitement du thriller psychologique mérite également d’être soulignée. L’introduction d’éléments paranormaux et l’exploration de thèmes psychologiques profonds apportent une fraîcheur bienvenue au genre. Cette fusion des styles permet à l’auteur de se démarquer et d’offrir une perspective nouvelle sur des thèmes classiques du thriller.
Le style d’écriture de Laipsker, à la fois précis et évocateur, est un autre point fort du roman. Sa prose efficace sait créer des ambiances oppressantes et décrire des scènes intenses sans tomber dans le sensationnalisme gratuit. Cette maîtrise stylistique contribue grandement à l’immersion du lecteur dans l’univers sombre et complexe de « Les Poupées ».
Cependant, l’œuvre n’est pas exempte de faiblesses. Certains lecteurs pourraient trouver que l’intégration des éléments paranormaux, bien qu’originale, dilue parfois la tension psychologique pure du thriller. La crédibilité de certains aspects de l’intrigue peut être remise en question, notamment dans la résolution finale qui, pour certains, pourrait sembler un peu trop complexe ou forcée.
De plus, la multitude de fils narratifs et de personnages, bien que contribuant à la richesse de l’histoire, peut parfois rendre le suivi de l’intrigue difficile pour certains lecteurs. Quelques sous-intrigues auraient peut-être bénéficié d’un développement plus approfondi ou, au contraire, auraient pu être simplifiées pour une narration plus fluide.
Enfin, bien que le traitement des thèmes psychologiques soit généralement bien mené, certains aspects, notamment ceux liés aux troubles mentaux, pourraient être perçus comme simplifiés ou stéréotypés par des lecteurs plus versés dans ces domaines.
Malgré ces quelques points faibles, « Les Poupées » reste une œuvre impressionnante qui réussit à apporter une contribution significative au genre du thriller psychologique. Alexis Laipsker démontre un talent indéniable pour créer une histoire captivante et des personnages mémorables, tout en explorant des thèmes profonds et pertinents. Le roman parvient à équilibrer habilement les attentes du genre avec des éléments innovants, offrant ainsi une lecture à la fois satisfaisante pour les amateurs de thrillers classiques et stimulante pour ceux en quête de nouvelles perspectives dans le genre.
En somme, « Les Poupées » s’affirme comme une œuvre marquante dans le paysage littéraire du thriller psychologique, promettant un avenir brillant pour Alexis Laipsker dans ce genre. Ses forces l’emportent largement sur ses faiblesses, faisant de ce roman une lecture recommandée pour tous ceux qui apprécient les récits psychologiques complexes et les intrigues bien ficelées.
Extrait Première Page du livre
» Quatre ans plus tôt
Je mourrais donc. Ici. Maintenant. Seul.
Comme un chien.
Je ne m’imaginais pas crever comme ça.
Je ne pourrais dire combien de fois ils m’avaient frappé. Le premier coup me paraissait si loin.
J’étais tombé assez vite.
Je gémissais dans une flaque d’eau, le visage contre le bitume.
D’autres coups.
Je me roulais en boule, comme un animal craintif. La douleur ne cessait pas, elle se déplaçait.
Que me voulaient-ils ?
Tandis que je tentais de retrouver mon souffle, le goût du sang se fit plus présent dans ma bouche. Chaque déglutition était accompagnée de caillots.
J’entendais craquer mes os, exploser mes cartilages. Je sentais mes muscles se tuméfier.
La douleur déferla si brutalement qu’elle submergea tout. Jusqu’à devenir insoutenable.
La flaque s’était rougie. Ma joue semblait collée au trottoir par un liquide épais et chaud.
Un nouveau coup. À la bouche, celui-ci. Le sang afflua dans ma gorge, charriant des morceaux de dents et de chair.
J’entrepris un inventaire sordide de mes blessures, tentant d’en évaluer la gravité, d’en mesurer les conséquences. C’était vain. Je n’étais que blessures.
Cela ne finirait jamais.
Ou, plutôt, cela finirait de cette façon. Je m’y étais résigné.
J’attendais le dernier coup. Celui qui me délivrerait. Celui qui m’élèverait. Qui me ferait quitter ma flaque de sang. Qui me libérerait de ce corps martyrisé, de cette plaie béante que j’étais devenu.
Et il vint, ce dernier coup.
À cet instant, je la vis.
Elle.
Plus envoûtante que jamais.
Elle me souriait. «
- Titre : Les poupées
- Auteur : Alexis Laipsker
- Éditeur : Michel Lafon
- Nationalité : France
- Date de sortie : 2022
Page Facebook : www.facebook.com/alexis.laipsker
Je m’appelle Manuel et je suis passionné par les polars depuis plus de 60 ans, une passion qui ne montre aucun signe d’essoufflement.