« La Femme de ménage » : dans les coulisses d’une mécanique familiale grinçante

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La Femme de ménage de Freida McFadden

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Freida McFadden, une autrice de talent à découvrir

Freida McFadden, autrice américaine émergente, s’impose comme une nouvelliste de premier plan avec son roman captivant « La Femme de ménage ». Née en Pennsylvanie, McFadden a exercé la médecine avant de se consacrer pleinement à l’écriture. Son expérience professionnelle lui a conféré une connaissance aiguë de la psychologie humaine, qu’elle distille avec brio dans ses intrigues finement ciselées.

Autrice prolifique, McFadden a déjà publié plusieurs romans, dont « The Housemaid » et « The Inmate », qui ont connu un vif succès outre-Atlantique. Son talent pour créer des atmosphères tendues et des personnages ambigus ne cesse de séduire un lectorat grandissant. Ses thrillers psychologiques, ancrés dans des univers sociaux réalistes, explorent avec justesse les zones d’ombre de l’âme humaine.

Avec « La Femme de ménage », traduit en français par Karine Forestier, Freida McFadden confirme son statut d’écrivaine incontournable du suspense psychologique. Elle y déploie tous les ingrédients qui font la force de sa plume : une tension palpable, des rebondissements inattendus, une caractérisation subtile des personnages. Son écriture fluide et percutante nous entraîne dans les méandres d’un huis-clos familial étouffant.

Le succès fulgurant rencontré par « La Femme de ménage » ne relève pas du hasard. Le bouche-à-oreille enthousiaste des lecteurs a propulsé ce page-turner au rang de best-seller international. Freida McFadden est parvenue à conquérir un vaste public grâce à son talent indéniable pour tisser une intrigue fascinante, servie par une écriture incisive et addictive.

Gageons que ce roman magistral n’est que le début d’une brillante carrière littéraire pour Freida McFadden. Son imagination fertile et son sens aigu de la narration laissent présager de nombreux autres récits passionnants. Cette autrice est assurément un nom à suivre pour tous les amateurs de thrillers psychologiques de haute volée, qui ne manqueront pas de guetter avec impatience ses prochaines publications.

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« La Femme de ménage » : un page-turner haletant

Dès les premières pages de « La Femme de ménage », le lecteur est happé par une intrigue palpitante qui ne le lâchera plus. Freida McFadden livre un thriller diaboliquement captivant, où les rebondissements se succèdent à un rythme effréné. Impossible de reposer ce livre avant d’en avoir découvert le dénouement, tant l’autrice excelle à instiller un suspense haletant.

Le récit se déploie comme un puzzle diabolique, où chaque pièce vient s’imbriquer pour former un tableau saisissant. McFadden distille savamment les indices, brouille les pistes et multiplie les fausses pistes pour tenir le lecteur en haleine. Les révélations s’égrènent avec un timing impeccable, relançant sans cesse l’intérêt et la curiosité.

L’une des grandes réussites de ce roman réside dans sa construction narrative virtuose. Alternant les points de vue et les temporalités, McFadden parvient à maintenir une tension constante, tout en dévoilant progressivement la complexité de ses personnages. Chaque chapitre apporte son lot de surprises et de retournements de situation, qui viennent ébranler les certitudes du lecteur.

Cette mécanique parfaitement huilée est servie par une écriture dynamique et incisive. Le style de McFadden, direct et percutant, épouse les rouages de l’intrigue pour en restituer toute l’intensité. Les dialogues, affûtés comme des lames, contribuent à insuffler un rythme trépidant au récit. Chaque mot semble choisi avec soin pour exacerber la tension et l’émotion.

Véritable page-turner, « La Femme de ménage » se dévore d’une traite, tant il est difficile d’en décrocher. Freida McFadden signe un thriller psychologique magistralement orchestré, qui entraîne le lecteur dans un labyrinthe de secrets et de non-dits. Ce livre, une fois terminé, marque durablement par la puissance de son intrigue et la finesse de ses observations sur la psyché humaine. Un must absolu pour tous les amateurs de suspense.

Millie, l’âme battante au cœur de « La Femme de ménage »

Au cœur de « La Femme de ménage » se trouve Millie, une héroïne fascinante qui captive le lecteur dès son entrée en scène. Freida McFadden a su créer un personnage d’une grande profondeur, dont les multiples facettes se révèlent au fil des pages. Millie est bien plus qu’une simple employée de maison : c’est une femme au passé trouble, qui tente de se reconstruire malgré les épreuves.

Ce qui rend Millie si attachante, c’est sa résilience face à l’adversité. Malgré les obstacles qui se dressent sur sa route, elle fait preuve d’une détermination sans faille pour s’en sortir. Son parcours est jalonné de défis, qu’elle affronte avec courage et ténacité. Le lecteur ne peut que s’identifier à cette battante, qui incarne l’espoir d’une seconde chance.

Mais Millie est loin d’être une héroïne lisse et parfaite. Ses fêlures et ses zones d’ombre font partie intégrante de sa personnalité complexe. McFadden explore avec finesse les contradictions de son personnage, tiraillé entre son désir de rédemption et les démons de son passé. Cette ambivalence rend Millie terriblement humaine et crédible.

Au-delà de sa résilience, Millie se distingue par sa grande intelligence émotionnelle. Observatrice attentive, elle décrypte avec acuité les dynamiques familiales complexes de ses employeurs. Sa sensibilité lui permet de nouer des liens forts avec les autres personnages, révélant ainsi toute sa dimension empathique. Millie est bien plus qu’un simple rouage de l’intrigue : elle en est le cœur vibrant.

Le personnage de Millie constitue une véritable prouesse, révélant le talent de Freida McFadden pour donner vie à des héroïnes mémorables. Par sa complexité et son humanité, Millie transcende le statut de simple protagoniste pour devenir une figure inspirante, qui marquera durablement l’esprit des lecteurs. Sa quête de rédemption et de vérité est un puissant moteur narratif, qui confère au roman toute sa profondeur émotionnelle.

Des personnages secondaires mémorables

Si Millie est indéniablement l’épicentre de « La Femme de ménage », les personnages secondaires n’en sont pas moins essentiels à la réussite du roman. Freida McFadden a su créer une galerie de portraits saisissants, qui gravitent autour de l’héroïne et enrichissent considérablement le récit. Chacun d’entre eux apporte une touche singulière à l’intrigue, tout en révélant de nouvelles facettes de la psychologie de Millie.

Parmi ces figures marquantes, impossible de ne pas mentionner Nina Winchester, l’employeuse de Millie. Sous ses airs de parfaite maîtresse de maison se cache une femme tourmentée, dont les fêlures se dévoilent progressivement. McFadden explore avec subtilité les zones d’ombre de ce personnage ambigu, qui oscille entre fragilité et manipulation. La relation complexe qui se noue entre Nina et Millie est l’un des fils rouges du roman, source de tensions et de révélations.

Andrew Winchester, le mari de Nina, est un autre personnage mémorable. Derrière son apparente bienveillance se dissimule un homme aux motivations troubles, dont les secrets vont ébranler l’équilibre précaire de la maisonnée. Les interactions d’Andrew avec Millie, empreintes d’une ambiguïté croissante, apportent une dimension supplémentaire au suspense qui infuse le récit.

Quant à Cecelia, la fille des Winchester, elle incarne parfaitement l’archétype de l’enfant mystérieux et insaisissable. Sa présence énigmatique plane sur le roman, ajoutant une touche d’étrangeté à l’atmosphère déjà oppressante. Les efforts de Millie pour percer à jour cette petite fille singulière donnent lieu à des scènes d’une grande intensité émotionnelle.

Telle une chorégraphie savamment orchestrée, les trajectoires de ces personnages s’entremêlent pour former une fresque captivante. Chaque protagoniste apporte sa pierre à l’édifice narratif, contribuant à la richesse et à la profondeur de l’ensemble. La maestria avec laquelle Freida McFadden les fait interagir témoigne de son sens aigu de la caractérisation et de sa capacité à créer des êtres de papier inoubliables.

Une plongée fascinante dans l’univers des employés de maison

« La Femme de ménage » nous entraîne dans les coulisses d’un univers souvent méconnu : celui des employés de maison. À travers le parcours de Millie, Freida McFadden lève le voile sur un monde fascinant, régi par des codes et des hiérarchies bien spécifiques. Le roman offre un éclairage passionnant sur cette profession, qui oscille entre proximité et distance, intimité et discrétion.

En nous plongeant dans le quotidien de Millie, McFadden nous invite à découvrir les rouages d’une mécanique sociale complexe. Les tâches ménagères, minutieusement décrites, deviennent le révélateur des dynamiques familiales et des non-dits qui planent sur la maison. Chaque geste de Millie, du plus anodin au plus symbolique, se charge de sens et de tensions sous-jacentes.

Mais au-delà de la dimension sociologique, cette immersion dans l’univers des employés de maison revêt une portée émotionnelle puissante. McFadden explore avec finesse les sentiments ambivalents qui habitent Millie : le désir de bien faire, la quête de reconnaissance, mais aussi la solitude et le sentiment d’invisibilité. Cette plongée intime dans la psyché d’une femme de ménage confère au roman toute sa profondeur humaine.

À travers le prisme de ce microcosme domestique, « La Femme de ménage » interroge plus largement les rapports de classe et de pouvoir qui traversent notre société. Les tensions entre employeurs et employés, les jeux de rôle et de masques, les barrières invisibles qui séparent les mondes : autant de thématiques que McFadden aborde avec acuité et subtilité.

Ce roman s’impose comme un véritable voyage initiatique, plongeant au cœur d’un univers peu connu et offrant une exploration saisissante de la condition des employés de maison. Grâce à son regard aiguisé et empathique, Freida McFadden nous offre une plongée captivante dans les arcanes d’une profession souvent reléguée dans l’ombre. Une expérience de lecture aussi instructive que bouleversante, qui nous invite à reconsidérer notre rapport à ceux qui prennent soin de notre intimité.

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La famille au cœur des thématiques du roman

Au cœur de « La Femme de ménage » se trouve une exploration fascinante de la dynamique familiale. À travers le prisme du foyer Winchester, Freida McFadden ausculte les rouages complexes des relations entre parents et enfants, entre époux, entre employeurs et employés. Le roman offre une plongée saisissante dans les secrets, les non-dits et les tensions qui façonnent ce microcosme domestique.

McFadden excelle à dépeindre les subtilités des interactions familiales. Chaque membre de la famille Winchester incarne une facette différente de cette mécanique complexe. Nina, la mère, oscille entre fragilité et manipulation, dévoilant peu à peu les failles d’une féminité en crise. Andrew, le père, se révèle être un homme aux motivations ambiguës, tiraillé entre ses devoirs familiaux et ses désirs inavoués. Quant à Cecelia, l’enfant mystérieux, elle catalyse les tensions latentes et agit comme un révélateur des dysfonctionnements familiaux.

Mais c’est à travers le regard de Millie, l’employée de maison, que ces dynamiques se dévoilent dans toute leur complexité. Son statut d’observatrice extérieure lui permet de décrypter les jeux de rôle et les masques qui se jouent au sein de la famille. Sa présence agit comme un catalyseur, exacerbant les conflits latents et les zones d’ombre de chaque personnage. Millie devient ainsi le témoin privilégié de cette chorégraphie familiale, où chacun tente de trouver sa place et de préserver les apparences.

Au-delà de la dimension psychologique, « La Femme de ménage » interroge plus largement les structures familiales contemporaines. À travers les Winchester, McFadden explore les failles d’un modèle en crise, où les rôles traditionnels vacillent et où les secrets menacent l’équilibre précaire du foyer. Le roman offre une réflexion puissante sur les rapports de force qui sous-tendent la sphère intime, et sur les conséquences dévastatrices des non-dits.

« La Femme de ménage » offre une véritable analyse en profondeur de la cellule familiale, nous entraînant dans un huis-clos oppressant. Avec une justesse psychologique remarquable, Freida McFadden ausculte les méandres de l’âme humaine et les tourments qui se jouent derrière les portes closes. Un roman d’une grande profondeur thématique, qui explore avec brio les infinies nuances de l’intime et les rouages complexes des relations familiales.

Un huis-clos psychologique savamment orchestré

« La Femme de ménage » se présente comme un huis-clos psychologique d’une redoutable efficacité. En choisissant pour décor principal la maison des Winchester, Freida McFadden instaure une atmosphère étouffante, où les tensions entre les personnages ne cessent de croître. Cet espace confiné devient le théâtre d’une véritable joute psychologique, où chaque geste, chaque parole revêt une signification cachée.

McFadden excelle à tisser une toile d’interactions complexes au sein de cet environnement clos. Les rapports de force entre les différents protagonistes évoluent subtilement au fil des pages, créant une dynamique fascinante. La promiscuité forcée exacerbe les traits de caractère de chacun, révélant peu à peu leurs failles et leurs secrets. Millie, Nina, Andrew et Cecelia se livrent ainsi à un ballet hypnotique, où les masques finissent par tomber.

L’autrice joue avec brio des codes du huis-clos pour instiller une tension croissante. L’impression d’enfermement, la raréfaction des échappatoires, la menace d’une explosion imminente : tous ces éléments concourent à créer un climat oppressant, qui happe le lecteur dès les premières pages. Chaque rebondissement vient ébranler l’équilibre précaire de ce microcosme, ajoutant une nouvelle couche de complexité aux relations entre les personnages.

Mais la force de ce huis-clos réside aussi dans sa dimension métaphorique. Car au-delà de l’intrigue, c’est une véritable plongée dans les méandres de la psyché humaine que nous offre Freida McFadden. Les murs de la maison Winchester deviennent le reflet des barrières mentales et émotionnelles que chaque personnage érige autour de lui. L’espace confiné se fait alors le symbole d’un enfermement intérieur, d’une incapacité à communiquer et à se libérer des non-dits.

Le huis-clos habilement orchestré par Freida McFadden constitue une véritable réussite narrative et l’un des atouts majeurs de « La Femme de ménage ». Manipulant avec maestria les codes du genre, l’autrice nous entraîne dans un labyrinthe psychologique captivant, où chaque détour apporte son lot de surprises et de révélations. Une expérience de lecture intense et immersive, qui explore avec acuité les recoins les plus sombres de l’âme humaine.

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Une écriture incisive et un rythme maîtrisé

Le style incisif et le rythme haletant de « La Femme de ménage » contribuent grandement à l’efficacité redoutable du roman. Dès les premières pages, la plume acérée de Freida McFadden nous happe dans un tourbillon d’émotions et de tensions savamment orchestré. Chaque phrase, chaque paragraphe est ciselé avec une précision d’orfèvre, créant une mécanique narrative impeccable qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne.

McFadden possède l’art de l’économie de moyens. Son écriture, directe et sans fioritures, va droit à l’essentiel. Les descriptions, d’une grande justesse, esquissent en quelques traits les décors et les atmosphères, laissant une large place à l’imagination du lecteur. Les dialogues, vifs et percutants, révèlent la complexité des personnages tout en faisant avancer l’intrigue à un rythme soutenu. Chaque mot semble choisi avec soin pour créer un effet maximal, sans jamais tomber dans l’ornement superflu.

Cette écriture épurée est mise au service d’une construction narrative remarquablement maîtrisée. McFadden joue avec brio des différents registres, alternant scènes de tension et moments d’introspection avec une fluidité déconcertante. Le rythme du récit, savamment modulé, s’accélère progressivement pour atteindre une intensité presque insoutenable dans les derniers chapitres. Les rebondissements s’enchaînent à une cadence effrénée, tenant le lecteur en haleine jusqu’à la dernière révélation.

Mais la force de l’écriture de McFadden réside aussi dans sa capacité à susciter l’émotion. Derrière la mécanique parfaitement huilée du thriller psychologique, c’est une véritable exploration de l’âme humaine qui se dessine. L’autrice excelle à dépeindre les tourments intérieurs de ses personnages, leurs doutes, leurs peurs et leurs désirs inavoués. Chaque protagoniste devient le vecteur d’une réflexion sur la part d’ombre qui sommeille en chacun de nous, et sur les conséquences dévastatrices des secrets et des non-dits.

L’écriture virtuose de Freida McFadden est assurément l’une des grandes réussites de « La Femme de ménage ». Telle une partition minutieusement orchestrée, la prose incisive et le rythme implacable du roman nous entraînent dans une symphonie d’émotions et de suspense. Un véritable tour de force stylistique, qui confirme le talent immense de cette autrice prometteuse.

Des rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine

« La Femme de ménage » est un véritable page-turner qui maintient le lecteur en haleine de la première à la dernière page. L’un des atouts majeurs du roman réside dans les nombreux rebondissements qui jalonnent le récit, apportant leur lot de surprises et de révélations. Freida McFadden a su tisser une intrigue complexe et imprévisible, où chaque chapitre apporte son lot de questionnements et de retournements de situation.

Le talent de l’autrice s’exprime pleinement dans sa capacité à distiller les indices et les fausses pistes avec une maîtrise remarquable. Au fil des pages, le lecteur est entraîné dans un jeu de pistes captivant, où rien n’est jamais ce qu’il paraît être. Les certitudes volent en éclats, les soupçons se déplacent d’un personnage à l’autre, créant une tension palpable qui ne faiblit jamais. Chaque révélation vient ébranler l’édifice narratif, ouvrant de nouvelles perspectives et relançant l’intérêt du lecteur.

McFadden joue avec brio des attentes du lecteur, le surprenant sans cesse par des twists inattendus. Les retournements de situation, savamment orchestrés, s’intègrent parfaitement à la logique du récit, sans jamais donner l’impression d’être artificiels ou gratuits. Chaque rebondissement est minutieusement préparé, faisant écho à des détails savamment distillés en amont. Cette construction narrative, d’une grande intelligence, témoigne de la maîtrise de l’autrice dans l’art du suspense.

Mais la force des rebondissements de « La Femme de ménage » réside aussi dans leur dimension psychologique. Car chaque twist vient éclairer d’un jour nouveau la complexité des personnages, révélant des facettes insoupçonnées de leur personnalité. Les retournements de situation ne sont pas de simples artifices narratifs, mais de véritables catalyseurs qui permettent d’explorer toujours plus en profondeur les méandres de la psyché humaine. Chaque révélation devient alors un moment de vérité, qui expose les failles et les zones d’ombre de chaque protagoniste.

« La Femme de ménage » est une véritable montagne russe émotionnelle, nous plongeant dans un tourbillon de suspense et de révélations. Les rebondissements, d’une redoutable efficacité, tiennent le lecteur en haleine, l’incitant à douter constamment de ses certitudes. Freida McFadden signe un thriller psychologique d’une grande maîtrise, où chaque twist vient enrichir la profondeur des personnages et la complexité de l’intrigue. Une expérience de lecture intense et captivante, qui ne laisse pas un instant de répit.

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« La Femme de ménage », un roman marquant à lire absolument

« La Femme de ménage » s’impose comme un roman incontournable, qui marque durablement l’esprit du lecteur. Véritable page-turner, ce thriller psychologique intense et captivant nous entraîne dans les méandres d’une intrigue savamment ficelée, où les rebondissements ne laissent pas un instant de répit. Freida McFadden y déploie tout son talent de conteuse, nous tenant en haleine jusqu’à la dernière ligne grâce à une écriture incisive et un sens aigu du suspense.

Mais la force de ce roman ne réside pas uniquement dans son intrigue haletante. « La Femme de ménage » est aussi une formidable exploration de la psyché humaine, qui ausculte avec finesse les tourments intérieurs des personnages. À travers le huis-clos étouffant de la maison Winchester, McFadden interroge les dynamiques familiales complexes, les non-dits et les secrets qui rongent l’individu. Chaque protagoniste, brillamment caractérisé, devient le vecteur d’une réflexion profonde sur la part d’ombre qui sommeille en chacun de nous.

Au-delà de sa dimension psychologique, le roman offre également une plongée fascinante dans l’univers méconnu des employés de maison. En nous invitant dans le quotidien de Millie, McFadden lève le voile sur une profession souvent reléguée dans l’ombre, et interroge avec justesse les rapports de classe et de pouvoir qui traversent notre société. Cette exploration sociale, tout en nuances, confère au récit une résonance particulière et invite à une réflexion nécessaire sur la place de ces travailleurs invisibles.

Porté par une écriture fluide et un rythme implacable, « La Femme de ménage » se dévore d’une traite, tant il est difficile d’en décrocher. Freida McFadden signe un roman d’une grande maîtrise, qui allie avec brio la tension du thriller psychologique et la profondeur d’une étude de caractères. Une œuvre marquante, qui s’inscrit dans la lignée des grands romans du genre, et qui confirme le talent immense de cette autrice prometteuse.

À tous les amateurs de suspense et d’émotions fortes, « La Femme de ménage » est un must absolu. Ce page-turner addictif et intelligent ne vous laissera pas indemne, tant par la puissance de son intrigue que par la justesse de ses insights sur la nature humaine. Un roman coup de poing, qui hantera longtemps vos pensées et qui s’impose comme l’un des grands titres de cette année. Foncez sans hésiter !

Mots-clés : Thriller psychologique, Huis-clos, Secrets de famille, Employée de maison, Suspense, Manipulations, Page-turner


Extrait Première Page du livre

 » Prologue

Si je quitte cette maison, ce sera menottes aux poignets.

J’aurais dû m’enfuir quand j’en ai eu l’occasion. À présent, ma chance est passée. Maintenant que les policiers sont dans la maison et qu’ils ont découvert ce qu’il y a en haut, il n’y a plus de retour en arrière possible.

Ils sont à environ cinq secondes de me lire mes droits. Je ne sais pas trop pourquoi ils ne l’ont pas encore fait. Peut-être qu’ils espèrent me piéger, que je leur dise quelque chose que je ne devrais pas.

Bonne chance, les gars !

Le flic aux cheveux noirs parsemés de gris est assis sur le canapé à côté de moi. Il déplace sa carcasse trapue sur le cuir italien caramel brûlé. Je me demande quel genre de canapé il a chez lui. C’est sûr que le sien ne coûte pas autant que celui-ci. Probablement un truc d’une couleur naze, genre orange, couvert de peau de bête, et plein de petites déchirures au niveau des coutures. Je me demande s’il pense au canapé qui l’attend chez lui et s’il se dit qu’il aimerait en avoir un comme ça.

Ou, plus probablement, s’il pense au cadavre, là-haut dans le grenier.

— Bon, on va recommencer depuis le début, dit le flic avec son accent new-yorkais.

Il m’a dit son nom plus tôt, mais il m’est sorti de la tête. Les officiers de police devraient porter un badge rouge vif avec leur nom dessus. Comment on est censé se souvenir de leur nom, sans ça, dans une situation de stress élevé ? Il est inspecteur, je crois.

— Quand avez-vous trouvé le corps ?

Je réfléchis : est-ce que le moment ne serait pas venu de réclamer un avocat ? Ils ne sont pas censés m’en fournir un ? Je suis rouillée en matière de procédure.

— Il y a environ une heure, réponds-je.

— Pourquoi y êtes-vous montée à la base ?

Je pince les lèvres.

— Je vous l’ai dit. J’ai entendu un bruit.

— Et… ?

L’officier se penche en avant, les yeux écarquillés. Il a le menton ombré d’un début de barbe rêche, à croire qu’il a omis de se raser, ce matin. Sa langue sort légèrement d’entre ses lèvres. Je ne suis pas stupide, je sais exactement ce qu’il veut m’entendre répondre.

C’est moi. Je suis coupable. Arrêtez-moi.

Au lieu de quoi, je m’adosse au canapé.

— C’est tout. C’est tout ce que je sais.

La déception se lit sur le visage de l’officier. Il serre la mâchoire en pensant aux preuves qui ont été trouvées jusqu’à présent dans cette maison. Il se demande s’il a assez d’éléments pour me passer ces menottes aux poignets. Il n’est pas sûr. S’il en était sûr, il l’aurait déjà fait. « 


  • Titre : La Femme de ménage
  • Titre original : The Housemaid
  • Auteur : Freida McFadden
  • Éditeur : City Editions
  • Nationalité : États-Unis
  • Date de sortie en France : 2023
  • Date de sortie en États-Unis : 2022

Page Officielle : www.freidamcfadden.com


Je m’appelle Manuel et je suis passionné par les polars depuis une soixantaine d’années, une passion qui ne montre aucun signe d’essoufflement.


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